petit questionnaire histoire de !

✤ Si vous aviez à choisir un sorcier ou une sorcière célèbre, lequel choisiriez-vous ? Pour quel raison ? (choisir par affinité, ressemblance (mentalité) avec votre personnage)

Réponse parfaitement originale : il s'agirait bien évidemment de Salazar Serpentard ! Qui d'autre que l'ancêtre de la famille comme "icône" ?


✤ Si tu devais te réincarner en une créature magique, laquelle choisirais-tu ?

Il s'agirait probablement d'un dragon. Libre, imposant et puissant.


✤ Tes épreuves de filature et de déguisement terminées tu t'apprêtes à rentrer dans le monde des adultes et aspire à devenir un(e) Auror, mais par un concours de circonstance un autre sorcier vise ce même poste. Hors seulement il n'y a qu'une place vacante. Le chef du service doit choisir. Il tient entre ses mains vos destins à tous les deux. Finalement il choisira votre concurrent. Énonçant votre manque de motivation et votre goût douteux pour la torture etc... Comment réagissez-vous ?/ Que faites vous ?

Un goût douteux de la torture chez Fidelice ? A vrai dire si on lui disait ça la jeune fille en rirait bien et partirait sans autre forme de procès. Qui ne se rend pas compte de la perle de torture et de cruauté qu'il a en fasse de lui ne mérite pas de travailler avec :p


✤ Ton équipe de Quidditch perd un de ses joueurs qui se voit envoyer à Sainte Mangouste à cause d'une grave blessure. Depuis des années toi et ta/ton meilleur(e) ami(e)s espérez faire partie de l'équipe. Seulement il n'y a qu'une place vacante et vous êtes le seul à être au courant de ce désistement. Ce goût du Quidditch t'a était transmis par cet(te) ami(e)s qui rêve d'en faire son métier un jour mais toi tu es en quête de popularité et de reconnaissance. Quel sera-t-on choix ?

Fidelice est une battante. Qu'importe que son amie veule également le poste, après tout c'est la loi du plus fort qui s'impose. On verra bien à l'issue de la bataille.


✤ Un métier te fait envie mais tu comprends, avec les années, que les aptitudes pour parvenir à ce travail te manquent/ne sont pas dans tes cordes. Que fais-tu ?

Si Fidelice avait senti qu'elle n'avait pas les aptitudes pour réussir alors jamais elle ne se serait lancée. Bien trop horrifiée par l'idée d'un échec, elle préfère encore s'engouffrer dans une voie qui lui apportera le succès et la réussite à coup sûr.


✤ Parmi toutes les matières enseignées à Poudlard, laquelle à ta préférence et pour quelles raisons, je te prie ?

Les potions sont sa matière préférée. Parce qu'elle souhaite mettre la mort en bouteille.


✤ Quel est ton sortilège préféré ? (dis-nous pourquoi?)

Le sortilège dont Fidelice rêve le plus est celui de l'imperium. Elle a souvent vu son père l'utiliser, cachée derrière une porte entrebâillée ou entendu en parler à sa mère et contrôler autrui à ce niveau est quelque chose qui la fascine. Bien entendu elle bade un autre sortilège qui est celui de l'avada kedavra qu'elle se tarde de tester un jour.


✤ Votre ami pour se venger de votre dernière petite blague vous transforme en chaussette géante, comment réagissez-vous et que faites-vous ?

Honnêtement, personne ne se risquerait à transformer Fidelice en chaussette, parce qu'à partir du moment où elle aura retrouvé sa forme humaine, vous pouvez être sûr que vous allez passer un sale quart d'heure. En revanche, c'est une blague qu'elle aurait pu faire à quelqu'un qu'elle n'aime pas, en la laissant en chaussette pendant une bonne semaine et surtout en la mettant à son pied.


✤ Vous vous trouvez en face d'un loup garou que faites-vous ?

La brune court. Alors certes elle prétend n'avoir peur de rien mais il y a des limites à l'imbécilité.. Qui aurait envie de se faire couper en rondelle par un loup ? Et tout ça pour quoi ? Pour jouer les héros dans la nuit noire quand personne ne verra vos exploits ?

being myself is not easy everyday

Je n’ai pas choisi vois-tu. Qui je suis, ce que j’ai fait. Pourtant je sais que je ne suis pas un ange, un modèle, un exemple de vertu et de bonheur. Et malgré tout je refuse de changer ; comprends-tu, je ne peux pas, je ne le veux pas non plus il est vrai. C’est ancré là, dans le plus profond de mon être. Pardonne-moi pour tout ce que j’ai fait, tous ces actes dont j’ai conscience, ou non; mais surtout pardonne-moi pour tout ce que je m’apprête à faire, parce qu’il est entendu que je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je n’implore pas ta pitié, jamais je n’avouerais avoir demandé ton pardon mais vois-tu grand-mère, tu es la seule qui soit différente dans la famille, tu as su briser un peu mon cœur de pierre. Mais aujourd’hui tu n’es plus là, et pour moi ce n’est que le commencement, le début d’une ère nouvelle. Il faut l'accepter et se tourner vers l'avenir même s’il ne prend pas la direction que toi tu as prise. C’est un avenir qui malgré tous ses défauts que je ne vois plus, me tend les bras.

✤ tout ce qui naît dans le mal, s'affermit dans le mal.

L’enfance est une période qui se veut et qui se doit d’être magique pour qu’un enfant devienne quelqu’un de bon. Mais si tout ne se passe pas comme prévu, qu’advient-il ? Car bien sûr, l’on ne peut prévoir la véritable nature d’un être surtout quand il est à un stade censé être fait d’innocence suprême. Si vous n’aviez pas eu vent de la cruauté héréditaire de la famille, vous n’auriez jamais pu prévoir que cette petite fille au sourire enjôleur, au regard taquin, à la robe rose qui tourne en même temps qu’elle éclate de rire à une réception donnée chez Merope Gaunt au milieu d’une foule de gens et un manoir quasiment en ruines, non vous n’auriez jamais pu prévoir que cette petite fille allait quitter le jardin aux plantes plus fades que la mort, que ses yeux allaient devenir noirs comme son âme, qu’elle allait monter les escaliers un à un tranquillement, vous jeter un dernier coup d’œil puis disparaître dans le couloir pour assouvir une pulsion meurtrière, incontrôlable et incontrôlée. Il s’en suffit de peu pour faire basculer un nombre incalculable de vies. Avec des pouvoirs apparus bien trop tôt pour une enfant, un gêne tendant à l’amour du sang, un couteau invraisemblablement matérialisé depuis la cuisine, vous obtenez une petite blondinette de dos occupée à jouer à la poupée, une brune qui murmure un vague et inaudible « Je suis là » et une petite main qui attrape le couteau de boucher pour se lever alors et finir par transpercer un corps innocent. Il en faut peu pour ôter la vie, le coup est rapide et aucun cri ne s’élève mais pourtant il faut toute une volonté et une âme corrompue pour assouvir un tel geste. Mais oui, Fidelice qui n’avait guère que neuf ans et demi en était d’ores et déjà capable.

✤ je suis ce que je suis, ma façon de penser reflètent mon corps et mon âme tout entiers.

Dans le monde, il y a deux sortes de personnes : ceux qui ont le sang pur et les autres. Je ne vais pas prétendre apprécier ces autres, ils n’ont à mes yeux absolument aucune valeur. Ils ne sont rien et vont finir par amener la race sorcière, la vraie, à sa perte. Bande de sang de bourbe, bande de bons à rien, viendra le jour où on aura votre peau et où la pure branche sorcière vous écrasera. Quoiqu’elle le fait déjà plutôt bien.

Moi c’est Fidelice, j’ai vingt et un ans, pas vraiment envie de te connaitre et pas non plus la patience de te raconter toute ma vie. Malheureusement pour moi, je suis là donc je vais le faire. Ce qu’il y a à savoir de moi ? Je dirais tout d’abord que je suis la fille de Thybalt Gaunt et Ursula Malefoy. Effectivement je ne suis pas n’importe qui ; pas nécessairement parce que je suis descendante Malefoy mais plutôt parce que mon ascendance est la famille Gaunt. Ca voyez-vous ça mériterait bien que vous m’en baisiez les pieds. Non non vire de là je suis propre, moi. Bref comme tout le monde le sait ma famille de ce côté-là est aussi puissante qu’influente. S’attaquer à nous serait une espèce de suicide. Enfin bon, certains ont bien trop peu d’intelligence j’en suis consciente. A votre tête je vois que vous avez bien besoin d’une petite piqûre de rappel, car oui j’ai du sang Serpentard et Peverell dans les veines, rien que ça. Je vous le disais tout à l’heure, je ne suis pas n’importe qui et vous feriez bien de l’intégrer aussi rapidement que possible.

being myself is not easy everyday

✤ AZELYES CANDICE GAUNT [...] Ma jeune soeur. Pourquoi faites-vous cette tête ? Que voulez-vous que je dise à son propos ? C'est ma soeur point, on ne va pas épiloguer 107 ans là dessus. Après certes ça ce doit d'être dit, elle est loin d'être une véritable Gaunt. Savez-vous seulement qu'elle a été envoyée à Gryffondor et qu'elle est incapable de parler fourchelang autrement que quand elle parle dans son sommeil ? C'est absolument aberrant ! Je dois vous l'avouer, des fois je me demande sincèrement si ma mère n'a pas eu une aventure avec un autre homme ou quelque chose comme ça. Peut-être que du coup la manifestation du fourchelang se fait parce qu'elle a été élevée dans une famille où le don est normal. Je ne sais pas, mais même Papa a posé la question à celle qui me sert de mère. Hallucinant. Enfin bref. Ma chère soeur que j'adore du plus profond de mon coeur et ce de manière parfaitement hypocrite, s'en retrouve à chercher à ce que je lui apporte une véritable attention. Enfin bref elle attend de moi que je sois sa grande soeur, sa protectrice, sa confidente blablabla. Désolée mais je n'ai pas que ça à faire, m'occuper d'une personne qui n'est peut-être même qu'une bâtarde ! Avant de gagner ne serait-ce qu'un micro bout de mon estime, elle peut bien s'accrocher je vous le dis !

Quelques années auparavant. Le manoir familial Gaunt. Cette après-midi là, Fidelice l'avait passée en compagnie de son père comme bien souvent d'ailleurs. Il la considérait comme sa préférée entre ses trois enfants et il était vrai qu'il ne s'en cachait pas beaucoup. Il voyait en elle ce qu'il avait été plus jeune et ne pouvait que s'en réjouir. Ainsi les deux Gaunt passaient régulièrement plusieurs heures à parler magie en fourchelang. C'était une espèce de petite tradition. Dès que Fidelice avait des questions à poser à ce sujet, elle allait le voir. Compte tenu de sa jeunesse il avait refusé de lui parler magie noire, c'était encore trop tôt et malgré tous les principes de la famille descendante de Serpentard, il ne s'agissait tout de même pas d'empêcher une jeune fille de grandir dans l'innocence.

Evidemment si Thybalt adorait sa fille aînée, il n'en était pas moins qu'il avait une autre fille, la benjamine de la fille à savoir Azélyès. Celle-ci se montrait tellement différente du reste des membres Gaunt, comme si elle n'adhérait pas au fond d'elle-même à tous leurs principes et leur mode de pensée. Malgré tout elle demandait à être aimée de ses parents et autant par sa mère que par son père. Elle se plaça donc à côté de son père et sa soeur sur le canapé et les fixa d'un regard pour le moins intense. Jusqu'à présent elle n'avait pas réussi à aligner un seul mot de fourchelang ce qu'elle ne comprenait pas du tout bien que ça ne la traumatise pas non plus. Malgré tout elle voulait essayer histoire de, après tout peut-être que ça marcherait une fois dans le bain.

Sauf que rien n'y fit. Ils y passèrent même jusqu'à la soirée et rien. C'est ce jour-là que Fidelice commença à prendre ses distances. Son père, énervé, avait posé la fâcheuse question à Ursula Malefoy son épouse "Est-ce ma fille ?" et l'épouse Gaunt avait répondu tout aussi énervé que oui, c'était sa fille. Mais Fidy avait réellement du mal à se convaincre qu'Azélyès méritait d'être sa soeur. Car oui pour la brune il s'agissait de le mériter, on ne pouvait pas se servir du nom de famille sans être capable d'en assurer le prestige derrière. Ainsi se mit doucement mais sûrement à ignorer sa soeur, ne s'en souvenant même plus parfois. Pourtant Azé avait toujours eu beaucoup d'estime pour Fidy et essaie encore aujourd'hui que la réciproque soit vraie.


✤ ALYSSA MORRIGANA LESTRANGE [...] Alyssa et Fidelice, Fidelice et Alyssa. Aujourd'hui plus grand monde n'arrive à dissocier les deux prénoms tant celles qui les portent sont collées l'une à l'autre. Duo de choc, duo maléfique, jeunes femmes agissant dans l'ombre et n'acceptant comme gloire que le malheur d'autrui, elles sont inséparables oui. En fait les deux brunes se sont rencontrés bien avant Poudlard, la différence d'âge qu'elles ont d'une petite année ne les a donc jamais dérangées. Les familles Gaunt et Lestrange sont relativement proches et partagent les mêmes idéaux, ainsi il était clair qu'elles étaient faites pour s'entendre.


✤ MELUZINE-GRACE "MG" BLACK [...] Meluquoi ? C'est qui ça ? Vous croyez que je m'intéresse à tous les glandus qui déambulent dans Poudlard ? La fille Black que je cherche à rendre dingue depuis la première année vous dites ? AH ELLE ? Ah mais oui ça me revient ! Je ne savais pas qu'elle s'appelait comme ça... D'ailleurs vous avez dit comment déjà ?

Septembre 1993. Le hall de Poudlard, devant les portes closes de la Grande Salle. Fidelice n'avait pas encore seize ans puisque née en fin d'année, et pourtant elle se trouvait là face à ces deux grandes portes mythiques qu'elle avait longtemps imaginées. Il y avait autour d'elle tout un tas d'autres élèves qu'elle voyait à peine; elle ne se préoccupait pas d'eux, ils n'étaient pas de son rang c'était certain. Pour elle être un Gaunt était un privilège, une prison dorée et un rang à tenir, tout ça à la fois. Elle avait passé son enfance à se l'entendre dire, dire et redire. Elle était la descendante d'une famille prestigieuse, elle devait donc contrôler ses fréquentations, ne s'intéresser qu'à ceux qui le méritent. Perdue dans ses pensées, le regard fixe sur les deux portes et entourée de "copines" avec lesquelles elle avait l'habitude de traîner avant son entrée ici - des Malefoy ou des Lestrange, rarement d'autres familles - elle ne se rendit même pas compte qu'elle était non loin d'une Black. Alors certes les Black avaient une certaine réputation... mais le Sirius en avait une bien différente. Mieux valait donc ne pas se frotter à ces gens-là.

MELUZINE : Hey ! Moi c'est Meluzine. Et toi ?

Fidelice ne détourna pas le regard et continua de fixer les deux portes derrières lesquelles on entendait de plus en plus d'agitation. A vrai dire elle ne considéra même pas qu'on lui parle à elle, qu'on lui parle ainsi ... comme une vulgaire sorcière à qui on tape la discute tel la peste qui se transmet du rat à l'homme.

MELUZINE : Tu stresses ? Ne t'inquiètes pas, mon frère est déjà passé par là et il m'a dit que c'était génial ! Quand tu rentres tu vois le plafond qui est complè...

La Black s'arrêta net lorsque Fidelice la fusilla du regard.

FIDELICE : Ai-je montré un quelconque signe d'intérêt pour toi pour que tu me jacasses à l'oreille de cette manière ? lâcha-t-elle d'un ton sec et cassant.

Autour des deux jeunes filles, le silence s'était fait car beaucoup savaient d'où venaient ces deux filles. Une dispute de sang-purs, l'une qui tente d'écraser l'autre qui essaie d'être amicale. C'est un scénario relativement courant lors des quelques minutes précédant la cérémonie de répartition. Meluzine n'eut pas vraiment le temps de réagir. Les portes venaient de s'ouvrir, la cérémonie pouvait commencer.

Mai 1994. Dans le parc du château. Fidelice était là sur un banc, accompagnée de sa grande meilleure amie, Alyssa Lestrange. Ces dernières n'hésitaient jamais à se comporter comme deux petites reines, tout simplement parce qu'elles se considéraient réellement comme deux petites reines. Il ne leur fallait pas plus qu'une simple présentation, une simple prononciation de leur nom de famille de respectif pour se sentir monter en puissance face à l'autre. C'était ainsi. Et aujourd'hui, elles allaient à nouveau sévir. Alyssa s'occupait gentiment ou presque d'une élève de troisième année tandis que Fidy jetait son dévolu sur Meluzine Black qui venait de faire tomber accidentellement ses affaires par terre. Bien qu'à cinquante centimètres de l'incident et face à une jeune Poufsouffle désorientée avec l'approche des examens, Fidelice ne bougea pas et se contenta de la scruter du regard. Elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à la fille qui était chez Serpentard également... Mélys Black ou quelque chose comme ça.

FIDELICE : Black ?

Meluzine releva la tête, toujours en train de ramasser ses rouleaux de parchemins qui s'étaient faits la malle par-ci par-là. Elle n'eut pas vraiment de mal à reconnaitre la brune qui avait fait en sorte de l'afficher le jour de la rentrée.

FIDELICE : Ca te fait quoi d'être une tâche au sein d'une famille pure ?

La jumelle de Mélys se fit prendre au dépourvu une fois de plus. Pourtant il était de réputation qu'il fallait s'attendre à tout de la part de Fidy, à s'attendre au pire en fait.

MELUZINE : Je... Enfin. Je ne vois pas en quoi je suis une tâche ? lâcha-t-elle avec tout le courage et la détermination dont elle pouvait faire preuve.

FIDELICE : C'est écrit sur ton front en lettres capitales, déclara la miss Gaunt en se levant.

C'est à partir de ce jour-là que tout bascula. Fidelice pris un malin plaisir à malmener Meluzine dès qu'elle la croisait. C'était un jeu dans lequel elle excellait, elle adorait prendre les gens pour des pions qu'elle déplaçait sur sa table d'échec. Elle faisait en sorte de les pousser à bout et enfin venait le jour tant attendu : celui où la victime craque, pète un plomb, devient folle. Le summum de la manipulation. Encore aujourd'hui, après six années passées à Poudlard, Fidelice trouve le moyen de faire en sorte de la rabaisser. Sauf qu'au fil du temps, la jolie MG comme beaucoup l'appellent a pris de la gueule et a bien décidé de ne pas se laisser faire. Bizarrement Fidy ne s'en trouve pas déçue, au contraire. Etape 1 : Méchanceté gratuite. Etape 2 : Faire en sorte que l'autre prenne de l'assurance. Etape 3 : Laisser doucement mais sûrement la jeune fille devenir dingue, placer cette histoire, ce harcèlement quotidien au statut d'obsession. Tout en douceur.


✤ TOMAS MATTHEW LESTRANGE [...] Tomas et Fidelice se connaissent depuis bien longtemps. Leurs deux familles sont assez proches ce qui fait que leur fréquentation est autorisée par les deux clans. Au départ il était clair qu'ils ne pouvaient absolument pas se voir en peinture. Fidy considérait Tomas comme un écervelé complètement détraqué qui ne pensait qu'aux filles. De son côté Tomas la voyait comme une bourge coincée qui ne pense qu'aux qu'en dira-t-on et aux conventions. En fait ils passaient leur temps à se chamailler, s'envoyer paître, se lancer des horreurs à la figure pour finir parfois par se battre par terre. Enfin ça c'était jusqu'à ce que leurs parents les forcent à s'excuser mutuellement avant de se faire un bisou. Et les deux enfants détestaient ça au plus au point. Plus tard, les Gaunt et les Lestrange se demandèrent sérieusement si unir leurs deux enfants ne seraient pas une bonne idée. Un sang véritablement pur des deux côtés et de mêmes idéaux. Ca aurait pu le faire si les deux concernés ne s'étaient pas rebellés pour ne jamais, ô grand jamais avoir à faire à l'autre. Ils avaient d'ailleurs tout mis en oeuvre pour devenir les adolescents les plus pénibles que la terre ait jamais portée. Puis vint la rentrée à Poudlard.

Bien entendu les deux larrons finirent dans la même maison, ce qui était comme une évidence avant même d'arriver au château. Certes avant le départ ils s'étaient lancés quelques "J'espère que tu finiras à Gryffondor andouille" en guise d'insulte suprême mais le destin était clair : tout le monde à Serpentard. La première année, ils s'évitèrent comme la peste, déclarant se détester à quiconque voulait l'entendre. La seconde année, ils s'ignorèrent complètement. Tomas faisait son petit numéro de charme aux trois quarts des filles de l'école, toutes à ses pieds, et Fidelice avaient son armée de copines pour lui rappeler combien elle faisait bien de ne lui accorder aucun crédit. C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'elle commença à sortir avec un Serpentard - sans en dire un traitre mot à son père qui serait prêt à faire une enquête sur le jeune homme en question pour vérifier l'état de pureté de son sang et la crédibilité de sa famille - et ce pendant quasiment trois ans. De fait Tomas et Fidelice continuèrent à s'ignorer avec grande force.

Ce n'est que pendant les vacances d'été précédant leur sixième année, soit celle débutant tout juste, qu'ils se reparlèrent. Fidelice ne fréquentait plus son Don Juan qui avait eu le malheur de ne pas plaire mais alors pas du tout au père Gaunt et Tomas ... avait continué à être lui-même. Leurs premiers échanges furent froids, qu'avaient-ils à se dire au juste ? Pourtant, ils se virent tout l'été tout en continuant d'essayer de s'imposer face à l'autre. Une vieille habitude sûrement.

FIDELICE : Tomas t'es gentil t'arrête de faire cette tête d'abruti ça m'agace.

TOMAS : Je fais la tête que je veux mademoiselle je veux tout contrôler.

Fidelice le foudroya du regard mais ça ne toucha nullement Tomas qui avait bien l'habitude de cette tête qu'elle faisait assez régulièrement.

TOMAS : Oh allez souris, t'es belle en plus ce serait dommage de gâcher ça.

FIDELICE : T'es gentillet mais j'suis pas une de tes poules donc les pseudos compliments tu les gardes pour celles qui ne savent pas que tu mentes.

TOMAS : A toi je ne te ments pas Fidy.. .

FIDELICE : Tais-toi, je ne veux plus t'entendre.

Tomas sourit. Plus il la regardait, plus il la trouvait vraiment magnifique et ça n'était pas un pseudo compliment. Il le pensait vraiment. Il ne l'avait jamais vue comme ça, en fait c'était un sentiment plutôt bizarre. Il appréciait de plus en plus sa compagnie et avait juste envie de la prendre dans ses bras.

TOMAS : Allez quoi. On va pas se clasher jusqu'à la fin des temps ? Puis je m'en fiche des autres bourriques, à toi je te dis la vérité.

Fidelice le regarda soudainement, perplexe.

FIDELICE : Euh écoute, on va vraiment arrêter là, ça devient bizarre comme situation.. .

TOMAS: Comme tu veux. Mais on se voit demain hein ? demanda-t-il avant de prendre le visage de Fidelice dans ses mains afin de l'embrasser sur la joue et à la naissance du cou.

D'ordinaire la fille Gaunt l'aurait escampé sans la moindre hésitation sauf que là il l'avait troublée. Juste elle se devait de ne pas tomber dans le piège Lestrange si ça en était un. On ne sait jamais; surtout que ça n'était pas dans les habitudes de Fidelice d'être la pigeonne de la situation.

being myself is not easy everyday

✤ PURISTE [...] Ce trait de personnalité va de soit bien évidemment ! La jeune femme a été élevée dans une famille à tolérance zéro pour les né-moldus, les cracmols et les sangs-mêlés. Fidelice, de fait, ne supporte pas leur présence, en fait les chope tous en grippe. Pour elle, ils sont une honte pour la race sorcière, ils la décrédibilisent et devraient tout simplement être exterminés. Cette haine est tout particulièrement prononcée chez elle, elle ne tolère personne qui ne soit pas du même niveau social qu'elle. Quoique, elle peut très bien ne pas vous aimer y compris si vous êtes sang-pur car Fidelice est également une fière élitiste. Et elle ne s'en cache absolument pas.

✤ EXIGEANTE [...] Fidelice est quelqu'un qui en demande beaucoup, si ce n'est énormément. Elle a une sainte horreur de la médiocrité, voilà pourquoi elle fait toujours en sorte d'être bonne en classe, enfin le mieux possible disons, elle n'est pas une bosseuse acharnée. Disons qu'elle n'aime pas être celle qu'on pointe du doigt car étant la mauvaise élève; et surtout elle préfère se démarquer en dehors d'une salle de cours. Malgré tout elle reste quand même plus exigeante avec les autres, elle attend beaucoup d'eux et refuse d'être vue avec ceux qu'elle considère comme des ratés qui ne comprennent rien à la magie et à l'art d'obtenir ce que l'on veut sans lever le petit doigt.

✤ AMBITIEUSE [...] La jeune brune a toujours eu des rêves de grandeur. Non elle n'aspire pas à être ministre de la magie ou que sais-je encore. Elle aspire à devenir quelqu'un d'encore plus renommé que son propre père, d'être la personne qui mettra au tapis tous les sang-de-bourbe et qui redonnera ses titres de noblesse à la race sorcière. Elle souhaite être celle qui fera appliquer la tolérance 0 peu importe par quel moyen, qu'ils soient même illégaux et immoraux. Malgré tout certes, elle espère tirer de gros bénéfices plus tard car elle ne pourra pas toujours vivre sur son héritage.

✤ PRETE A TOUT [...] La soeur d'Azélyès est également une personne qui n'a pas froid aux yeux. Elle est prête à tout pour arriver à ses fins, peu importe qui elle doit écraser et les sacrifices qu'elle doit faire. A vrai dire ça ne lui fait pas peur, elle sait qu'elle est sa propre meilleure amie et qu'au quotidien on ne peut clairement compter que sur soi-même. C'est un fait avéré. Elle ne craint pas la solitude si elle doit écarter tous ceux qu'elle aime de son chemin - bien que l'idée de perdre certaines personnes lui serait quand même difficile et la ferait probablement changer d'avis...

✤ N'A QU'UNE PAROLE [...] La sorcière Gaunt n'est pas du genre à ne pas faire ce qu'elle dit. Quand elle fait une promesse à ses amis, ils peuvent être sûrs qu'elle la tiendra, n'importe comment elle fera tout pour ça. En revanche elle ne supporte pas qu'on ne lui rende pas la pareille. Ainsi envers quelqu'un qu'elle n'apprécie pas ou qui lui a fait un sale coup, alors ce dernier peut être sûr que chaque menace prononcée à son encontre sera mise à exécution. La meilleure torture de Fidy reste la torture lente, celle qui vous détruit à petit feu à force de harcèlement. Ainsi s'il y a bien une chose en laquelle vous pouvez croire, c'est que la Fidelice, il vaut mieux éviter de prendre ses paroles pour des paroles en l'air.

✤ LEGEREMENT DETRAQUEE [...] Oui il vaut prévenir avant, Fidelice est quelqu'un de vraiment détraqué. En même temps quand toute la famille pratique la magie noire il n'est pas vraiment étonnant que l'héritière s'en retrouve avec un coup au cabestron. Peut-être aussi que c'est parce qu'elle fréquente les Lestrange. Allez savoir, le fait qu'elle a un goût prononcé pour la torture d'autrui, le sadisme... bref elle est pas très gentille sur les bords donc mieux vaut éviter de l'énerver. C'est pas comme si elle s'était retrouvée à neuf ans à zigouiller une copine avec un couteau de cuisine parce qu'elle l'avait contrariée hein, non du tout... D'ailleurs si vous vous demandez ce qu'est devenu le corps de la petite, il suffit de demander à Thybalt, il doit savoir.

being myself is not easy everyday

Fidelice avait passé une enfance parfaitement normale. Tout du moins aussi normale que possible quand on est l'héritière d'une famille sorcière réputée et crainte et quand dans un élan de folie totale, on a tué une copine à neuf ans avec un couteau de cuisine. Pour être parfaitement honnête, Fidy n'en a pas grand souvenir. Elle était comme en transe, dans un état de folie indescriptible tout en gardant un air calme et horriblement malsain. Qui aurait cru qu'une petite fille aurait pu accomplir un acte de la sorte ? Pas grand monde il faut l'avouer. C'est son père qui s'est débarrassé du corps de manière discrète, ainsi c'est leur secret à tous les deux, un secret qu'ils ne dévoileront jamais et avec lequel ils n'ont jamais eu aucun problème à vivre. A croire que les Gaunt n'ont absolument aucune conscience. Ce qui est très probablement vrai je vous l'accorde.

Ainsi Fidelice grandit et arriva l'âge tant espéré de seize ans. Oui dans le monde magique le seizième anniversaire est celui qu'on attend impatiemment, en frétillant dans tous les sens, ne parlant à longueur de temps que de la fameuse lettre de Poudlard. Celle qui changera nos vies à tout jamais pour faire de nous ce que l'on sera plus tard. Et ce jour-là arriva. Thybalt attendait sa fille aînée dans la cuisine du Manoir avec son épouse Ursula. Ils étaient là tous deux à vouloir remettre le précieux sésame pour une école légendaire où elle suivrait les traces de toute sa famille dans la maison Serpentard.

Assise dans la barque menant jusqu'à l'école via le Lac Noir, Fidelice souriait. Elle voyait tout le monde autour d'elle qui s'extasiait : le château était magique, immense, imposant et effrayant à la fois. Fidy se trouvait aux pieds du commencement de sa vie, de la vie qu'elle allait se construire elle-même pour aller jusqu'au bout de ses ambitions et ça ne pouvait que la rendre heureuse. Sentiment qu'elle n'avait jamais ressenti de manière aussi forte.

GAUNT, FIDELICE, appela-t-on. La jeune fille s'approcha du tabouret, s'assit dessus pendant que tout le monde la fixait. Les serpentard le savaient, vu son nom elle serait automatiquement dans leur maison c'était absolument inévitable. Et le choixpeau l'avait compris aussi. "J'espérais tomber un jour sur un Gaunt doux comme un agneau mais de toute évidence je n'aurais pas cette chance avec toi. Va donc embrasser ton terrible avenir jeune fille, en espérant pour toi qu'il soit aussi illustre que celui de ton ancêtre ! SERPENTARD !". Fidelice sourit. C'est effectivement ce qu'elle comptait faire, embrasser ce terrible avenir.