Avis sur les créatures qui déraillent :

Zephyr est naturellement préoccupé par cet évènement aussi incongru qu'historique. Il demeure sur ses gardes, en effet, jumelée aux autres effroyables phénomènes, cette révolte n'annonce rien de bon.

Avis sur les évadés et les détraqueurs de Azkaban :

Inquiétant, Zephyr connait bien les évadés et n'envisage pas de les laisser s'en tirer à si bon compte. Si le ministère refuse de réagir, lui le fera (même s'il ne sait pas exactement comment). Et même s'il doit y laisser sa vie, il souhaite que ses proches puissent vivre dans un monde sain.

Avis sur le ministère et la coupe du monde de Quidditch :

Il est un grand fan de Quidditch ! Ancien membre de l'équipe des Gryffondor, il ne peut qu'être emballé par un tel évènement. Malheureusement, le ministère brille par son incompétence ces derniers-temps et ses réjouissances d'une coupe du monde sur son sol, à l'instar de sa confiance envers le ministre, s'estompent à mesure que les nouvelles alarmantes tombent.

Avis sur le meurtre de Hogwarts :

Un drame, Zéphyr n'avait plus vu de cadavre depuis celui de sa défunte femme. Cette découverte lui a arraché un douloureux souvenir. S'il affiche sa bonne humeur perpétuelle, il est désormais persuadé que l'avenir s'inscrit dans des lignes sombres.

L'histoire en quelques mots :

Zéphyr est l’ainé aimant d’une lignée de 8 enfants. Influencé par les principes des Potter et des Weasley, il était fondamentalement destiné à devenir quelqu’un de tolérant et de bienveillant. Dire qu’il rend extrêmement fiers ses parents serait être bien loin de la réalité, tant ses géniteurs sont ravis de ce que leur fils chéri est devenu aujourd’hui. Grand frère protecteur, clown préféré de ses cadets et assurément l’un des professeurs de Poudlard les plus adorés par les élèves, il est aussi très prisé par les jeunes étudiantes, qui semblent lui débusquer certaines qualités auxquelles les hommes ne sont vraissembablement pas sensibles. Zéphyr est, derrière son exubérance et son sourire éternel, quelqu’un qui a toujours fait front à l’adversité. Les Weasley ont toujours soufferts des railleries des Serpentard, Zephyr n’a pas échappé à la règle, mais jamais il ne baissa les yeux lorsque ses détracteurs affirmaient qu’il ne ferait rien de sa vie. Zéphyr a réussi sa vie, davantage, il est devenu un professeur émérite et un sorcier reconnu. Mieux encore, le Weasley peut se targuer d’avoir connu l’amour. Le véritable amour, celui qui vous saisit à la gorge et qui vous empoigne l’estomac, qui vous noie les yeux, qui coupe la voix. Elle était fine, brune, aux yeux noisettes. Mais sa silhouette de princesse n’incarnerait rien devant la beauté de son âme. Zéphyr en tomba dingue dès l’instant où elle le salua. Sous le charme de cette pétillante professeur de botanique – bien loin de l’immondice grincheuse qui enseignait lorsqu’il était encore étudiant -, il retira son cache-oreille afin d’en entendre la tendre voix, mais ce fut le hurlement strident que la Mandragore qui le fit tomber à la renverse, littéralement. Pugnace, il se promit de conquérir sa douce une fois sur pied. Il n’eut néanmoins pas le besoin d’aller très loin, puisqu’il l’a trouva à son chevet, quelques heures après l’incident, alors que l’infirmière blafarde lui prohibait avec véhémence le moindre mouvement.

L’idylle est fameuse et charmeuse, l’amour se mariant a l’éternité. Hélas le destin est sournois, la fatalité implacable, la maladie l’était davantage. Atteinte d’un maux qui nul n’expliquait, Mrs Wesley se vit mourir, en une longue et tourmenteuse agonie. Devant ses hurlements muets de souffrance, Zéphyr ne put jamais se résoudre à la regarder dans les yeux. Aussi, le jour où il la découvrit le regard terne, le corps éteint, sa peine se mua en soulagement, tandis que son amour à son égard fut plus fort que jamais. Jamais il rencontra une autre femme, son cœur battait déjà pour celle qu’il avait toujours aimé, qu’il aimait davantage aujourd’hui.