Why are you here ? || Gabriel & Fidelice.

SERPY GANG;

why are you here ?

Ϟ PARTICIPANTS : O. Gabriel Milles & Fidelice Esmée Gaunt.
Ϟ SAISON DURANT LAQUELLE SE DEROULE LE SUJET : Saison 1.
Ϟ DATE A LAQUELLE SE DEROULE LE SUJET : Fin septembre 1998.
Ϟ RESUME RAPIDE DU SUJET PREVU : Suite à un petit incident de quidditch, Fidelice se rend à l'infirmerie... où elle ne pensait pas vraiment trouver un nouvel infirmier.

Gabriel Ҩ Fidelice

« oh my god, it can't be true. Are you real ? Because i learnt that you've no pure blood. »

Personne ne t'a donc appris à jouer correctement au quidditch ? vociféra Fidelice. Est-ce que tu te sentais obligé à ce point de m'escamper le cognard dans la face ?! Je suis dans la même équipe que toi triple buse !

Effectivement, la jeune femme était batteuse dans l'équipe de Serpentard et ce depuis sa deuxième année. Elle avait vu plusieurs personnes défiler dans l'équipe, et très peu avaient tenus le choc en passant les trois quarts de leur scolarité sur le terrain de quidditch. En effet c'était un sport qui demandait beaucoup de temps, d'entraînement et d'acharnement. Il fallait également savoir encaisser les chocs et ça, si Fidy savait le faire, elle ne l'acceptait pas vraiment quand elle se faisait déglinguer le bras par un newbie qui n'arrivait pas à déterminer qui était de son camp. En vérité les blaireaux et les serpents avaient organisé une espèce de match amical destiné à mettre en conditions les nouveaux joueurs. Chose parfaitement inattendue mais qui s'était produite quand même. Et c'était de cette manière qu'elle s'était retrouvée avec un bras en piteux état. En fait elle avait du mal à définir si c'était son bras ou son épaule qui lui faisait le plus mal, mais ce dont elle était sûre c'est qu'elle s'était retrouvée avec une plaie béante qui pissait le sang. A croire qu'on avait collé des hérissons sur la balle.

Ce fut donc particulièrement énervée qu'elle quitta le terrain de quidditch. Elle allait devoir se rendre à l'infirmerie au premier étage, souffler d'impatience face à l'infirmière vieillissante qui prenait touuut son temps pour soigner, et qui ne cessait de ressasser le "bon vieux temps", et enfin elle pourrait retourner dans sa salle commune. Ce qu'elle n'avait pas vraiment prévu, c'est que ses plans pour les quinze prochaines minutes allaient être complètement chamboulés. Personne ne l'avait prévenu qu'un nouvel infirmier avait pris la place, personne ne l'avait prévenu qu'il avait vraiment bien foutu, en tout cas de ce qu'on en voyait de dos, et BIEN SUR personne ne l'avait prévenu qu'elle le connaissait !

Willes ? lâcha-t-elle. Son visage était restée impassible, sauf qu'au fond d'elle elle était carrément sous le choc. Celle-là elle ne l'avait pas vue venir tiens ! Finalement son expression changea, et son visage si joli se tordit en un mauvais rictus. A l'époque où Gabriel était encore à Poudlard, Fidelice et lui s'entendaient bien. Enfin Fidelice l'appréciait en tous les cas, bien qu'il soit un Gryffondor (tout le monde connaît l'histoire éternelle du fight, Serpy VS Gryffy, on va donc squizzer le passage). Le jeune homme s'était mis en tête de la séduire comme il avait déjà fait avec la moitié de l'école, sûrement par pure provocation, et au final la fille Gaunt avait fini par le trouver tout sauf antipathique. Puis il a quitté Poudlard, et plus de nouvelles.

UN MOIS PLUS TOT. Tu sais Fidy, je me suis toujours demandé comment tu avais fait pour apprécier et parler à l'autre là, le sang-mêlé. Mince je sais plus comment il s'appelle. Je ne parle pas aux sang-mêlés, répondit la concernée tout en continuant d'écrire sur son parchemin. Mais si ! Tu te souviens pas ? Milles ! Voilà c'est ça ! Gabriel Milles ! La plume de la serpentarde se tordit d'un coup sec sur le parchemin. Pardon ? Fidelice n'en revenait pas. Comment avait-elle fait pour passer à côté de ce détail ? Pour ne pas en avoir connaissance avant ? Pour ne pas s'en rendre compte ? C'était l'exception qui confirme la règle. Je voulais vérifier que je n'aimais vraiment pas ces gens-là, maintenant j'en suis sûre, siffla-t-elle en se disant que le rouge et or s'était bien moqué d'elle.

Ainsi lorsque à l'infirmerie, le jeune homme se tourna et lui fit face avec un grand sourire, elle se contenta d'arquer un sourcil et de le jauger des pieds à la tête avec son petit air si supérieur et hautain. Franchement si elle n'avait pas le bras zigouillé, il y a longtemps qu'elle lui aurait passé un savon. Arrête de sourire comme un attardé et contente toi d'arranger les choses avec mon bras, fit-elle en s'asseyant sur le bord d'un des lits.

fiche par century sex.

WIZARDS GANG;

Gabriel était adossé au mur, le regard porté vers le parc. Deux poufsouffles s’entrainaient au Quidditch, jouant avec un souaffle. L’infirmier ne pouvait s’empêcher de grimacer face à la banalité de leur jeu. Aucune personnalité n’en ressortait, et même s’il savait que les deux jeunes gens ne cherchaient qu’à s’amuser, ses talents de poursuiveurs refaisaient surface. Il n’était pas retourné sur un terrain depuis l’accident, ni dans les tribunes. Malgré ce qu’il affirmait à tous, son sport fétiche lui manquait terriblement. Le jeu d’équipe, les acrobaties, les hurlements de la foule… Un vide béant s’était creusé dans son cœur depuis la mauvaise réparation de son os. S’il avait été traité à Ste Mangouste, tout cela ne serait certainement pas arrivé. Un jour peut être les progrès de la médecine sorcière lui permettraient de rejouer au Quidditch… Mais que lui resterait-il alors de ses capacités passées ? Après de longues années condamné à marcher au sol, serait-il encore capable de se jouer des défenseurs adverses et de piéger les gardiens ? Non, le Quidditch n’était définitivement plus son rêve. Un jour, il l’accepterait.

L’on frappa à la porte et Gabriel s’empressa de laisser entrer un jeune garçon et l’invita à s’assoir. Mike n’était heureusement pas blessé, il était simplement un adepte des conversations infirmier / élève. C’était la plus grande fierté du jeune diplômé, cette relation privilégiée qu’il entretenait avec de nombreux élèves. Il n’était plus vieux qu’eux que des quelques années et en avait donc côtoyé beaucoup lorsqu’il était encore étudiant, mais surtout, il avait une sacrée réputation lorsqu’il était à l’école qui n’était pas pour déplaire à ces petits protégés. Mike, lui, était un amoureux du Quidditch, malencontreusement malhabile sur un balai, mais fin connaisseur de ce jeu. Il venait régulièrement rendre visite à Gabriel pour partager avec lui les dernières nouvelles des ligues professionnelles et des équipes nationales, sans oublier les indémodables rivalités poudlariennes. Mike se nourrissait du savoir de son aîné qui demeurait aujourd’hui encore un expert en la matière. Il aurait pu être entraineur si son cœur ne l’avait pas éloigné des terrains de Quidditch. Enfin, il n’avait rien à regretter, infirmier était un métier dans lequel il s’épanouissait jour après jour. Un métier fait pour lui.

L’on frappa de nouveau à la porte et Gabriel accueillit une nouvelle pensionnaire. Il s’était attendu à la voir un jour ou l’autre, comme toute joueuse de Quidditch, et ce jour était apparemment arrivé. Le jeune homme pria Mike de les laisser, lui promettant de poursuivre leur conversation prochainement et se planta devant Fidelice, un grand sourire sur les lèvres.

- Lui-même. Tu ne me reconnais même plus ?

Il lui tira la langue et observa la blessure. Et bien… Les cognards faisaient toujours bien leur travail. Immanquablement, elle mit un terme à sa rêverie et s’installa sur un lit, lui semblant plus sèche qu’ordinaire. Soit, il ne s’arrêta pas là-dessus, la serpentarde avait beau s’être adoucie auprès de lui il y a quelques années, elle n’en demeurait pas moins une langue tranchante dont de nombreux élèves avaient fait les frais.

- Ca a du être un sacré choc, laissa échapper l’infirmier.

Il la pria de se laisser faire et examina ce bras douloureux. Il nettoya la plaie et la désinfecta avant de pouvoir s'assurer de l'état du membre. Ce cognard ne l'avait vraiment pas loupé... C'était si rare de voir tant de sang sur une telle blessure. Usant d’un sortilège médical, il s’assura de la continuité de l’os et du constater que celui-ci était rompu. Il grimaça en expliquant la situation à sa patiente.

- Allonge-toi, tu vas devoir rester là un petit moment. Je ne te laisserai pas partir tant que ton os ne sera pas complètement ressoudé. Je vais préparer une potion pour toi.

Gabriel appliqua un tampon pour contenir la perte de sang et aider la coagulation. Il ne put malheureusement pas le serrer comme nécessaire sous peine de voir la pauvre serpentarde hurler de douleur mais s'essaya au mieux. Puis, il fit démonstration de ses talents de gourou du chaudron et concocta les remèdes. Ses gestes étaient habiles et appliqués. La préparation de potions ne laissait pas de place à l’hésitation. Le temps de concocter la mixture, il rangea soigneusement son matériel et le reste de ses ingrédients. Il revint alors vers le lit, déposant trois verres sur la table de chevet.

- Tiens avale ça, le premier c’est une potion de consolidation. Ton humérus est fracturé, ça va l’arranger. Le deuxième c’est du jus de citrouille… La potion est vraiment dégoutante. Et la dernière, c’est un antalgique. Ca atténuera la douleur, un os qui se ressoude en quelques heures, ce n’est pas agréable.

Il adressa un clin d’œil à la jeune femme, ne pouvant s’empêcher de la trouver différente à son égard. Il fit mine de l’ignorer pour l’instant. Peut être n’était-ce qu’une impression. Se souvenant que la jeune femme participait à un match amical contre les Poufsouffles, il ne put s’empêcher de plaisanter :

- C'est vraiment un Poufsouffle qui t'as fait ça ?