Nous allons passer les cours d’anatomie, et celui des petites abeilles, pour en venir directement en Novembre 1976. Le quatre plus précisément. Très tôt dans la matinée même si vous voulez savoir, vers 5h du matin, Serayel vit enfin la lumière du jour –enfin non de la lampe de chevet mais c’est pareil- ainsi les Lewis avait un second héritier qui veillerait à garder l’estime de cette petite famille très méconnue… Serayel Syllas Althidori Lewis fut le deuxième de deux enfants… Le premier petit garçon se prénomma Sylwer Sergueï Gabrieù. Deux petits garçons, deux petites merveilles de la nature. Mais malheureusement, Madame Lewis, Grace de son prénom ne survécut pas à ce deuxième accouchement. Elle mourut quelques minutes après la naissance du petit Serayel. Walter Lewis en fut plus que dépité. Sa femme, son épouse, celle qui venait de lui donner un deuxième fils ! Il fut très marqué par la mort si jeune de son épouse, à 24 ans, cela devrait être un crime de mourir si jeune ! Walter ne perd pas le nord, il éduqua lui-même ses deux fils. Leur apprenant avec dureté, froideur. Les deux garçons jouissaient tous deux d’une grande complicité. Ce qui ne leur empêchait pas pour autant de se donnait des petits défis entre eux pour tester leurs limites… Un jour qu’il n’avait quatre ans et demi Serayel fit un parie idiot avec son frère qui à bien faillit y perdre la vie. Dans le jardin, il y a une piscine digne pour rivaliser avec les plus grandes piscines Moldus… Serayel lui souffla alors que son grand frère pouvait largement plonger dans l’eau aller à l’autre bout et revenir. Un défi entre les Lewis ne se refuse jamais. Bien que pas trop rassurer à l’idée de plonger dans la piscine privée de Papa Lewis, Sylwer ne montrera pas que son cadet avait raison et qu’il avait trop peur de sauter à l’eau. Conforme à son éducation, il se montra dur et rigide… La fin de ce parie se termina par des pleures, des cris. La panique de voir un de ces fils se noyer avait rendu Walter Lewis complètement fou… Ce parie là marqua aussi la futur tendance hydrophobe de Sylwer. Serayel est né d’une famille de sorcier. Les elfes de maisons, les théières qui volent et servent toutes les verres, les poubelles qui mangent les papiers qu’on y jette dedans, les hiboux qui le matin délivre le courrier, tout ce genre de petites choses qui font la différence entre les sorciers et les moldus. La magie a toujours existait en lui, cela ne faisait aucun doute pour sa famille… Ni même pour lui… Il a tout d’abord appris qu’il était un télépathe à son plus grand damne... Surprise ! Surprise ! Mais après, c’est à cause de la peur que Monsieur Lewis a réutilisé ses pouvoirs. Dans la vie des jeune sorciers –plus des familles mais c’est pareil- c’est bien quand un enfant montre des signes de son appartenance au monde magique. En cette chaude après midi de mai, Serayel jouait dans le jardin qui entourait la maison en compagnie de son frère. Un chat se trouva là en face de lui… Le regard trop jaune, l’air vraiment hargneux. Serayel jaugea la bête à quatre pattes en face d’elle, tous deux se regardaient dans le blanc des yeux, jusqu’à ce que le monstre à poil noire se jette sur le pauvre garçonnet qu’était Serayel. Le chat avait planté ses griffes dans le bras du jeune homme, mais retomba à terre crachant et suffocant. Il fila en courant, mais manque de pot pour la bête à poil Serayel n’en avait pas finit. Il avait eut mal et il voulait que le chat aussi. Le félin fila et alla se planter en dessous d’un petit arbuste. Serayel regardait l’arbuste avec intérêt, hurlant à son être qui voulait voir l’arbre écrabouiller le chat… Chose demandée, chose faite ! Et le chat finit c’est jour écrasé par un arbre… Quel était le pourcentage de chance que cette bête se retrouve sous cet arbre, et que cet arbre là lui tombe justement dessus ? Oui, très faible en effet… Les années ensuite s’écoulèrent. Trop lentement au goût du jeune Lewis qui commençait à s’impatienter. Serayel qui écrasa un chat avec un arbre, Sylwer qui tortura un hamster sans le vouloir bien entendu puis l’avait finit par le rôtir... Ils avaient déjà entendu parler de Poudlard. Ce grand château entouré par un lac peuplé de Sirène, de Strangulots, et sans oublier le calamar géant... Les jeunes garçons mourraient d'envie de rejoindre cette école pour enfin contrôler la magie qui les habite. Mais alors qu'ils ont douze ans, un incendie s'abat sur la maison Lewis. Mais pour mieux comprendre, il faut remonter dans le temps, pendant le diner de famille. Syllas mangeait de bon cœur, parlant avec son père, heureux de vivre, et ça ce voyait ! Mais à côté Serayel se sent un peu mis à l'écart. Malgré les un ans qui séparaient les deux jeunes garçon, Sylwer avait toujours eut la préférence de Walter. Ce dernier avait d'ailleurs un peu trop tendance à faire culpabiliser Serayel en l'accusant à tort peut être de la mort de leur mère... Une fois le repas terminé, Serayel fut invité à rejoindre sa chambre pendant que son père devait parler avec Sylwer. Sans se faire prier, il obéit, sans penser une seule seconde que se serait la dernière fois qu'il verrait son père et son frère vivant... D'ailleurs ce qui avait marqué le garçon se fut de passer par le mini salon privé et d'y voir posé sur la table basse, la baguette de son père... Mais le jeune garçon avait reçu un ordre de son père, alors il devait s'exécuter. Le jeune garçon monta dans sa chambre où il commença à s'amuser tranquillement avec son chien, sans prêter attention au reste, sans poser un seul regard autour de lui pour se demander pourquoi son frère ne remontait pas. Dans un craquement à en casser les oreilles l'un des deux elfes de maison se trouva en face du garçon. Tout en s'excusant, il attrapa la chemise du petit garçon. C'était la première fois qu'il transplantait, et n'avais guère envie de répéter l'opération. Serayel ferma les yeux... Lorsqu'il les rouvrit, il sentit qu’il allait être très malade, il se permit même de vomir sur le tapis de la pièce dans laquelle il se trouvait. C’était un endroit qu'il connaissait assez mal. Il était chez son oncle Horace. Ce dernier en compagnie de sa femme regardait les deux nouveaux arrivants avec des yeux ronds. Serayel était perdu. Pourquoi était-il là ? En compagnie de personnes qu'il n'avait du voir qu'une fois ou deux de toute sa vie ? L'elfe balança des excuses et annonça la mort de Walter Lewis et de Sylwer son fils aîné. Serayel en eu gros sur le cœur, son frère... Son père... Pour lui c'était impossible. Et visiblement l'oncle Horace pensait la même chose... Il attrapa le petit garçon par l'épaule et l'elfe par l'oreille. A nouveau il transplanait. A nouveau il se retrouva à terre, plus pâle que jamais ! Lorsqu'ils se retrouvèrent face à la villa dans laquelle Serayel avait grandi, ce n'était plus qu'un immense brasier... Il aurait voulu faire quelque chose, mais aucune gerbe d’eau ne se manifestait ! Serayel regardait se spectacle effaré et effrayé. L'oncle lui même n'en croyait pas ces yeux ! Il repartie chez lui, l'enfant et l'elfe sous les bras... Il s'occupa de son neveu pendant trois jours, le laissant le temps de dormir, de se reposer. Choqué le petit garçon n'adressait la parole à personne. Seul son fidèle elfe avait le droit à certaine de ces confidences, mais c'était bien le seul. Détesté de sa tante et devant son manque de parole, Serayel fut délaissé dans un orphelinat. Lorsqu'il se réveilla, il était dans un de ces lits miteux recouvert d'une fine couche de poussière... Le genre d'endroit où l'on ne s'attend pas à croiser un Sorcier. Et pourtant lui il y était. Deux assistantes sociales virent le voir. Il ne leur parla pas. Par leur faute, il du abandonner son animal de compagnie, son chien, bien à contre cœur... Il y restera jusqu’à ces quinze ans et demi. Il passa deux ans et demi dans le silence le plus total, il ne parlera jamais à personne, sauf à son elfe de maison qui venait fidèlement quand le jeune homme l’appelait. Mais il n'en restait pas moins actifs... L'orphelinat avec lui, ils ont du prendre un forfait pour l'hôpital Moldu. Car Serayel sur de gros coup de nerf et de folie nombreuse sont ceux qui ont fini avec des jambes, des bras, des poignets cassés et d'autres frayeurs de ce genre pour les autres... Bien entendu, Serayel ne fut jamais suspecter pour la simple et bonne raison qu'il était toujours à l'opposer des gamins qui s'en prenait plein la vue ! C'est donc à ces seize ans et demi que son Oncle revint le chercher. Il lui explique alors que s'il s'était vu contraint de le laisser à cause de sa défunte épouse qui ne voulait du gamin... Bien sur en tout bon sang pur, lorsqu'il eu seize ans, il reçut la missive de Poudlard... Il était invité à rejoindre ces murs. Il était content, mais certaines choses restent ancrées en lui. Il n'est pas très bavard, mais quand il ouvre la bouche, mieux vaut être du même côté que lui... Son Oncle l'emmena donc au chemin de traverse. Bien sûr le premier endroit où tout le monde va en tout premier lieu, c'est Gringotts, la banque des sorciers. Ils achetèrent les fournitures nécessaires pour que le jeune puisse parfaitement suivre ses cours. Le 1er Septembre, il se redit à Londres, puis à la Gare King Cross. De là, il alla sur le quai 9 3/4 où attendait le Poudlard Express. Le garçon monta dans un des compartiments où il resta silencieux tout le long du trajet. Lorsque la locomotive ralentit, il sortie tranquillement. De là, il se rendit devant le Lac où il partagea sa barque avec deux autres élèves. Ils traversèrent le Lac noire, la pleine lune s'y reflétait magnifiquement dedans. Avant les barques ralentirent avant d’arriver sur les bords. Le groupe de première année marcha jusqu'à ce retrouvé dans Poudlard. Face à deux portes de bois. Celles-ci s'ouvrirent devant eux par magie. Serayel n'avait pas prononcé un seul mot depuis son départ. Un professeur commença à appeler les élèves. La première fut Melle Black, descendante de la très célèbre famille puis les autres suivirent. Il ne restait plus qu’une dizaine de personnes quand Serayel fut appelé à son tour. On posa le choixpeau sur sa tête. Ce dernier hésita quelques peu puis finit par l'envoyer à Serdaigle. Il fit une première année des plus normal, ne passant pas pour un intello, ni même pour un cancre, il menait son petit bout de chemin, de préférence seul ! A l'image de sa première année, il passa tranquillement sa seconde, troisième et quatrième année. Lors de sa cinquième année, il plongea un peu plus dans ses études afin d'obtenir de bonnes notes à ses BUSE. D'ailleurs pendant les vacances, lorsqu'il reçut les hiboux avec ces notes il fut satisfait de lui même. Bien que son oncle trouve inacceptable le fait d'avoir obtenu une si mauvaise note en Astronomie. Mais pour le jeune garçon, la nuit, c'est fait pour dormir et non pour voir des planètes qui ne changeront en rien le cours de sa vie.