petit questionnaire histoire de !

✤ Si vous aviez à choisir un sorcier ou une sorcière célèbre, lequel choisiriez-vous ? Pour quel raison ? (choisir par affinité, ressemblance (mentalité) avec votre personnage)

Rowena Serdaigle. Pour la sagesse qu'elle inspire, sa grande connaissance aussi. Et puis, on dit qu'elle a eut le coeur brisé - pour une raison qui nous est inconnue. Tiens, ça tombe "bien", moi aussi, j'ai eu le coeur brisé.


✤ Si tu devais te réincarner en une créature magique, laquelle choisirais-tu ?

Un Fwooper (ou Focifère, en français). C'est un oiseau d'Afrique au plumage éclatant et coloré : du genre à ne pas passer inaperçu. Un peu comme moi. Ca a aussi un chant très beau au début mais qui devient vite agaçant et insupportable à la longue. Tiens, on dirait moi aussi...


✤ Tes épreuves de filature et de déguisement terminées tu t'apprêtes à rentrer dans le monde des adultes et aspire à devenir un(e) Auror, mais par un concours de circonstance un autre sorcier vise ce même poste. Hors seulement il n'y a qu'une place vacante. Le chef du service doit choisir. Il tient entre ses mains vos destins à tous les deux. Finalement il choisira votre concurrent. Énonçant votre manque de motivation et votre goût douteux pour la torture etc... Comment réagissez-vous ?/ Que faites vous ?

En fait, ça ne m'étonne pas. Le Choixpeau m'a toujours dit que j'aurai très bien pu aller à Serpentard, donc pour ce qui est du goût douteux pour la torture... Non, je plaisante. Sauf pour le fait que j'ai bien failli aller à Serpentard.
Sinon, je retenterai ma chance l'année suivante, en faisant bien attention cette fois à ce que je dirais pour expliquer ma motivation à vouloir être Auror.


✤ Ton équipe de Quidditch perd un de ses joueurs qui se voit envoyer à Sainte Mangouste à cause d'une grave blessure. Depuis des années toi et ta/ton meilleur(e) ami(e)s espérez faire partie de l'équipe. Seulement il n'y a qu'une place vacante et vous êtes le seul à être au courant de ce désistement. Ce goût du Quidditch t'a était transmis par cet(te) ami(e)s qui rêve d'en faire son métier un jour mais toi tu es en quête de popularité et de reconnaissance. Quel sera-t-on choix ?

Que la meilleure gagne. Si elle est douée, alors elle obtiendra facilement le poste. Je ne suis pas très habile sur un balai et vraiment si je dois faire tout ce cirque, c'est uniquement pour être au centre de l'attention. Je crois que même si je réussissais à avoir le poste, je n'hésiterai pas une seconde pour le donner à mon amie, parce que vraiment, le sport, c'est moyen-moyen pour moi.


✤ Un métier te fait envie mais tu comprends, avec les années, que les aptitudes pour parvenir à ce travail te manquent/ne sont pas dans tes cordes. Que fais-tu ?

Bosser. Faire en sorte de me donner toutes les chances de réussir et de rattraper mon retard. Et prévoir un plan B. On ne sait jamais comment sera demain, alors il vaut mieux prévoir. Je préparerai même un plan C et D, juste au cas où... Prudence est mère de sûreté, non?


✤ Parmi toutes les matières enseignées à Poudlard, laquelle à ta préférence et pour quelles raisons, je te prie ?

Le cours de Potions. J'adorais voir les chaudrons bouillonner, admirer les volutes scintillantes qui s'élevaient dans les airs, observer les visages plissés et concentrés de mes camarades tandis qu'ils tentaient de déchiffrer la complexité d'une préparation. J'aimais passer des heures à laisser mijoter les ingrédients pour enfin en retire le meilleur et enfermer dans cette fiole ce qui allait donner la vie ou la mort. Malheureusement, je n'ai pas pu continuer dans cette lancée et en faire mes études. Problème de santé, je ne peux pas rester plus de 10 minutes dans une pièce avec un chaudron. C'est dommage, j'adorais ça.


✤ Quel est ton sortilège préféré ? (dis-nous pourquoi?)

Si je réponds "Citrouillétafors", ça vous paraîtra crédible? Non? Parce que bon, ce sortilège à toujours l'art de me faire rire, voyez-vous...
Non, vraiment pas crédible? Très bien... Alors ça sera "Failamalle" et même si ce n'est pas plus crédible, c'est probablement le sort que je préfère. Moi qui ne suis pas du genre ordonnée, avec ça je peux enfin tenir ma maison rangée.


✤ Votre ami pour se venger de votre dernière petite blague vous transforme en chaussette géante, comment réagissez-vous et que faites-vous ?

Je lui lance le sortilège de Citrouillétafors, histoire de rire à mon tour. Ou un bon "Jambencoton", aussi. En tout cas, je réponds à sa vengeance par une vengeance amicale. Donc, en gros, on n'est pas sorti de l'auberge si vous voulez mon avis... C'est beau la vie, non?


✤ Vous vous trouvez en face d'un loup garou que faites-vous ?

Je ne savais pas que j'avais des tendances suicidaires, mais bon... Un "Impedimenta" bien placé, suivi d'un "Protego" puis par "Ilisium", ce qui me permettrait de m'enfuir en étant invisible. Ceci dit, tout ceci n'est que de la théorie donc en réalité, c'est plutôt je-fais-pipi-dans-mon-slip-et-je-prie-Merlin-de-m'épargner-la-vie. Qui vivra, verra!

being myself is not easy everyday

27 mars 1955 - Naissance de Spencer Hansje Peterman

Voilà, je suis née. Je fais dorénavant partie de ce monde étrange et machiavélique qu'est la Terre. J'ai à peine quelques jours que déjà les gens autour de moi me prédisent un avenir brillant où régnera la puissance et la gloire. On me promet la beauté éternelle, l'intelligence au multiple cent, la ruse comme qualité et l'amour pour amitié. Tout ça alors que je ne suis même pas une sang pur. Je ne veux pas savoir ce qu'on promet à ces enfants alors...

J'ai à peine quelques mois et déjà la famille voit en moi l'avenir certain d'une renommée mondiale. On me voit Ministre, écrivain, auror, sorcière puissante... Personne n'ose dire à mes parents que je serais professeur, assistante, commerçante. Chez les Peterman, personne n'ose à s'abaisser à ce genre de travail. On né riche, on vit riche et surtout, on reste riche.

J'ai un an et même si je ne me souviens de rien, on fait venir la famille des quatre coins de la terre pour célébrer cet anniversaire. Il faut dire aussi que j'étais longuement attendue au sein de la famille. Il est difficile pour les Peterman d'accepter qu'une de leur femme n'ait pas d'enfant. Or, ma très chère mère a attendu trop longtemps pour donner au monde une vie supplémentaire. Et étant l'épouse du fils aîné de Jackson Peterman, c'est comme si elle apportait le fléau avec elle. C'est sûrement pourquoi je suis considérée comme étant le plus beau joyau de la famille. L'enfant le plus désiré au monde. Et surtout l'enfant qui recevra le plus de poids sur ses épaules, le plus de responsabilité et surtout, la fortune inestimée des Peterman. Même si ma cousine a presque dix ans de plus que moi et que théoriquement, je suis la dernière dans l'ordre d'apparition. Vous ai-je dit qu'il était dur d'être un enfant?

27 Mars 1965 - Dixième anniversaire de Spencer Hansje Peterman

J'ai dix ans. Je ne suis plus un bébé et je peux vous garantir qu'on ne me traite plus de la sorte depuis bien longtemps. En dix ans, j'ai appris à ne jamais montrer mes sentiments, à garder mon calme, à paraître froide, sûre de moi et ce, même lorsque les circonstances ne s'y prêtent pas. Je ne suis plus un bébé, mais je suis une enfant. J'aime jouer, rire et m'amuser. Pourtant, mes journées sont loin d'être ce que j'aime et parfois je regrette de porter mon nom.

J'ai dix ans et maman s'en va. Un vilain virus que les médecins n'ont pas réussi à traiter à temps. Autour de moi, les gens sont en noir et on me dit qu'elle est juste partie rejoindre le ciel. Comme si à dix ans je ne pouvais pas comprendre que ma mère venait de mourir et que j'allais dorénavant vivre seule avec mon père. Ils n'auront même pas eu le temps de me faire un petit frère ou une petite soeur. En réalité, maman est malade depuis ma naissance mais chez les Peterman, on ne montre pas la douleur, la faiblesse et la maladie. Je n'ai pas l'occasion de dire au revoir à maman et depuis ce jour là, elle me manquera chaque jour un peu plus.

J'ai dix ans et on quitte l'Angleterre. Mon père reprend l'entreprise familiale aux Pays-Bas, étant donné que grand-père Jackson est malade, lui aussi. Je suis élevée par la bonne de ma grand-mère et je dois parler le néerlandais. Je ne comprends pas un mot de ce que les gens me racontent et souvent, je suis punie pour avoir désobéi. Conseil familial, après plusieurs discussions tumultueuses, mon père accepte de faire venir une gouvernante anglaise pour me reprendre en main. Mais je n'échappe pas aux deux heures par jour de néerlandais. Peine perdue, je n'accepterai jamais de parler cette langue.

[EN COURS]