j'ouvris les yeux, là devant moi des arbres, encore des arbres transpercé par les rayons matinales du soleil. il devait être sept heures a tout cassé, et le froid s'emparait doucement de mes membres endoloris. levant mon corps je me retrouvais assise au milieu de cette clairière. personne à l'horizon, j'étais seule, encore et toujours seul au lendemain de ces nuits de pleine lune qui rendait mon corps humain invisible sous cette peau de monstre. passant une main dans mes cheveux je me mis a sentir les douleurs de la nuit passée, j'avais surement du courir toute la nuit à en perdre la tête, et puis à en voir le sang sur ma peau je devais avoir déguster plusieurs animaux passant par là. je détestais cette sensation, cette puanteur qui s'accrochait à mon être, cette sensation d'avoir retiré la vie a un être vivant. regardant autour de moi je cherchais du regard quelque chose me ramenant à la réalité. c'est là que je vis une silhouette fuir entre les arbres. il était encore venu m'apporter des affaires propres, surement pour éviter que la jeune femme que j'étais ne passe les portes du château couverte de sang vêtu simplement de lambeau. cherchant les dernières forces en moi je me levais m'approchant des vêtements posés là, retirant le reste de vêtement que j'avais sur moi, je sortis ma baguette pour laver mon corps. quand ma toilette fut finie j'enfilais les vêtements qu'il m'avait emmenés. depuis son arrivée au château il s'occupait de moi, tel un ange gardien, tel la seule personne prenant en considération ma véritable nature sans me regarder de travers. j'étais reconnaissante envers lui, depuis qu'il avait commencé à chaque lendemain de pleine lune à m'apporter des affaires pour éviter que quelqu'un s'aperçoivent de la véritable nature.

je rentrais donc au château vêtu comme une élève normal, comme si cette nuit n'était qu'un mauvais rêve. passant les marches du hall je ne tournais même pas les talons pour aller déjeuner préférant retourner dans la salle commune pour me jeter dans mon lit et me reposer quelques heures avant le début des cours. heureusement pour moi personne n'était encore debout, je pu donc me faufiler discrètement jusqu'à mon lit, sans un bruit pour récupérer quelques forces. la nuit avait été longue, et je savais que même ces quelques heures de repos ne suffiraient surement pas à calmer mes douleurs ou encore me rendre un visage plus lumineux. bien entendu mon sommeil fut des plus léger, entre cauchemars et rêve peut convainquant, quand mes yeux s'ouvrirent ce fut presque avec bonheur. bien entendu ce réveil sonnait le début de ma journée de cours. prenant donc mes affaires sous le bras, je pris la direction du cours de défense contre les forces du mal pour ma première heure. étant une des meilleures élèves je tentais de suivre comme je le pouvais, sans vraiment une grande conviction. la suite de la journée fut aussi intéressante que le début. ma dernière heure, une heure d'astronomie eu surement raison de moi puisque je manquais de m'endormir en cherchant la constellation du dragon. heureusement pour moi la fin de journée arriva assez rapidement. pourtant il manquait quelque chose à cette journée.. un remerciement.

sortant de ce cours, je pris la direction du troisième étage, ou se trouvait la salle de classe du professeur Marshall directeur de la maison des blaireaux et ami à ses heures perdus. c'était lui, l'homme qui s'occupait de moi quand je changeais de forme. il s'occupait de moi depuis son arrivée comme si pour lui c'était une mission. pourtant au début j'avais comme mal prit le fait qu'il se mêle de ma vie privée, jouant les "sauveurs" et montrant son rôle de directeur de maison en aidant l'élève en détresse. moi qui n'aime pas être le centre d'attention j'avais été servit. notre relation avait donc assez mal commencé, puisque à chaque fois je cherchais à éviter les remerciements et les marques de gratitude envers lui. pourtant les nuits de transformations passé et il était encore et toujours là a essaye de me comprendre, a tenter de savoir le pourquoi du comment. il avait donc acquis ma confiance, et il était devenu plus qu'un simple professeur, un ami. certes nos discutions restaient secrètes, oui une relation amicale entre un élève et un professeur n'était pas forcement bien vue par le reste du château. alors nous nous voyons en cachette pour se confier et parler de choses et d'autre avant de retourner a notre vie. bien entendu il s'était encore occupé de moi cette nuit là et je me devais d'aller le remercier. arrivant donc devant la porte de sa classe je toquais, passant la porte en bois. il était là avec quelques élèves à son bureau a parle d'un devoir si j'ai bien entendu. excusait moi de vous déranger professeur, j'aurais quelques questions à vous poser sur le devoir pour le prochain cour.. enfin si vous avez le temps. cette demande qui avait souvent était formulé quand le directeur de ma maison était en compagnie d'autre personne. un sorte de message codé entre nous.

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Cette nuit-là je n’étais pas rentré à Londres, cela m’aurait pris bien trop de temps, j’étais resté dans la salle de professeurs, attendant l’heure de l’extinction des feux, puis j’étais parti attendre Absinthe devant son dortoir pour l’accompagner dehors. Dans un endroit du parc de Poudlard ou avec un sort je délimitais un espace que personne ne pouvait franchir sauf moi, elle se transformait ainsi à l’abri des regards et restait dans l’espace d’où elle ne pouvait sortir, pour sa sécurité. Une fois que je la laissais dans cet espace, je montais dans la tour d’astronomie pour surveiller, je ne dormais pas, de toute façon, depuis quelques temps, je ne dormais plus, je n’arrivais plus à trouver le sommeil. Dès que je fermais les yeux j’avais peur que l’image de Cassiopea s’impose à moi, sans que je puisse m’en débarrasser. Je regardais donc le soleil se coucher tandis que je voyais l’ombre d’Absinthe se déplacer dans le parc. La nuit passait, je ne percevais qu’une vague ombre mais je descendais toutes les heures dans le parc pour vérifier de loin que tout allait pour elle. Curieusement je n’arrivais pas à la considérer comme une élève, c’était comme une sœur que je protégeais tout en essayant tant bien que mal de ne pas paraitre envahissant. Au petit matin, je passais dans sa chambre ou je prenais des vêtements propres. Je passais dans les cuisines ou les elfes de maisons lui préparèrent un pain chocolat tout frais, c’était ma viennoiserie moldue préférée et je voulais l’avis d’Absinthe à ce sujet. Je descendais ensuite dans le parc, déposait les affaires au pied d’un arbre, comme d’habitude. J’attendais de la voir se transformer pour ôter le sortilège et filer, la laissant se rhabiller. Pendant ce temps-là je me préparais aussi pour mes cours. Mes cernes étaient plus que visible, mais cela ne faisait rien, je me fichais pas mal de savoir ce que les élèves penseraient de ma tête blanche et fatiguée.

La journée se passa comme tous les autres ours, par chance je n’avais pas de Serpentard de 5ème année ce jour-là, donc aucune chance de la voir. L’avantage d’être professeur de sortilège c’est qu’une fois l’exercice montré, je les contemplais travailler. La journée fut plutôt calme pour moi. Malgré tout, mon esprit restait concentré sur Cassiopea. Le midi, je descendais dans les cuisines, de peur de la croiser pendant le repas. Je n’avais pas revu Absinthe non plus, cela m’embêtait, j’aimais savoir que tout allait bien pour elle, seulement je n’avais pas réussi à la croiser, et de peur de croiser l’autre blonde je n’avais pas osé la chercher. Alors que mes troisièmes années s’en allaient, un petit groupe s’approcha pour me parler du prochain devoir. Je répondais à leur question lorsqu’on frappa à ma porte, je regardais et vit Absinthe.
« - Excuser-moi de vous déranger professeur, j'aurais quelques questions à vous poser sur le devoir pour le prochain cour. Enfin si vous avez le temps. »

Je souris brièvement, cela correspondait à un code pour me parler. Je reportais mon attention sur le petit groupe en leur disant :
« - Je pense avoir tout dit, mais si vous avez encore besoin, n’hésitez surtout pas. Je vais vous inviter à sortir, puisque ce que vous ferez en cinquième année n’est pas encore au programme. »

Le groupe m’adressa un sourire, et ils sortirent à tour de rôle. Une fois qu’ils furent sorti, d’un coup de baguette je fermais la porte et m’approchais d’Absinthe. Elle semblait fatiguée, tout comme moi, malgré tout il n’y avait aucune trace que 12 heures plus tôt elle déambulait dans le parc en tant que loup garou. Légèrement inquiet je lui demandais :
« - Tout s’est bien passé cette nuit ? »

Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter depuis que je la connaissais, je voulais toujours savoir si tout allait bien, lorsque je l’avais rencontré, si fragile, je n’avais pu m’empêcher de me dire qu’elle n’avait vraiment pas de chance d’endurer ça, que cela n’aurait jamais dû tomber sur une si adorable blondinette, souriante. Depuis ce jour je m’étais juré de tout faire pour lui permettre de bien vivre sa condition de loup garou. Bien entendu je ne pouvais pas faire grand-chose. Malgré tout je passais deux fois par mois à sainte mangouste pour savoir si des traitements avaient été inventés, si des améliorations existaient. Je m’étais aussi beaucoup renseigné. A force de la protéger, de l’escorter, j’avais appris à la connaitre. C’était quelqu’un qui à l’époque de Poudlard aurait obtenu mon amitié sans peine. Seulement là c’était différent et je ne pouvais me permettre de perdre mon travail surtout pas maintenant que j’étais le seul à me souvenir de ma relation interdite avec une élève. Enfin bien sûr il y avait une autre personne qui savait, Absinthe. Elle avait su être là et m’écouter sans juger lors de nos durs moments et depuis elle était au courant. J’avais hésité à lui faire tout oublié aussi, mais je n’en avais pas la force. Il faut bien le dire, j’appréciais de pouvoir me confier à une personne qui ne me jugeait pas et cherchait à me comprendre. Elle avait su trouver les mots pour m’aider à faire surface et reprendre mon travail. Son gout pour le travail m’avait aidé à retrouver la passion de mon métier. Elle savait plus que personne me faire sourire. Maintenant qu’il n’y avait plus Cassiopea, je m’obligeais à me lever pour veiller sur elle. Notre relation était curieuse puisque je ne pouvais me permettre de lui montrer mon affection puisqu’elle restait mon élève, je ne pouvais lui dire à quel point elle m’était indispensable, mais je lui disais d’un regard, d’un sourire, d’une attention.

ma présence passa presque inaperçus, on ne la remarqua que quand je levais la voie pour demander une entrevue privée avec mon directeur de maison. bien entendu aucune personne présente dans cette salle à par bien entendu ezrael et moi même, ne pouvait comprendre en cette demande autre chose qu'une entrevue professeur élève face à des questions non résolut dans un devoir à faire pour le cours prochain. bien entendu il fallait quand même être idiot pour ne pas se douter de quelques chose. oui j'étais ce genre de demoiselle à passer mon temps à la bibliothèque à lire des livres sur tout et n'importe quoi, et à passer mes soirées a aider les années inférieurs à faire leur devoir, donc venir demander de l'aide à un professeur pouvait quand même sembler louche. enfin. heureusement pour moi ces élèves là ne me connaissais pas ou gère et aucun ne pouvaient réellement se douter qu'après leur départ une discutions bien autre aurait lieu. restant prêt de la porte j'attendais une réponse à ma requête, ce qui ne tarda pas. « Je pense avoir tout dit, mais si vous avez encore besoin, n’hésitez surtout pas. Je vais vous inviter à sortir, puisque ce que vous ferez en cinquième année n’est pas encore au programme. » un sourire parcourue doucement mon visage à cette phrase si anodine pour certain, mais avec un tout autre sens pour moi. observant donc la masse d'élèves passer la porte je ne me rendis pas tout de suite compte que le professeur c'était rapproché de moi et que d'un coup de baguette il avait fermé cette porte. me tournant donc je fut surprise de me retrouver nez à nez avec le dit professeur de sortilège. il était bien plus grand que moi et je du lever les yeux pour plonger mon regard dans le sien. il avait l'air aussi épuisé que moi, même peut être plus. cela était compréhensible il avait encore passé sa soirée à mes côté à m'observer. bien entendu je me doutais aussi qu'il n'avait voulu fermé les yeux de peur de se retrouver face à sa bien aimée, ma meilleure amie. pourtant je n'eus pas vraiment le temps de lui demander comment c'était passé sa nuit puisqu'il me le demanda avant. « Tout s’est bien passé cette nuit ? » haussant les épaules je fis un pas vers lui, me détournant pour me rapprocher de son bureau. déposant mes affaires sur un pupitre que je dépassais, je vins me placer sur mon perchoir, le bureau devant celui du professeur, ou je me posa. tournant la tête je vis ezrael faire de même pour ne pas rester trop éloigner de moi, et éviter que la discutions ne se face trop lointaine. « tout c'est bien passé, du moins je crois.. à en voir les marques que je me suis faite j'ai surement du passé une nuit mouvementé. » oui c'était assez rare que je me retrouve avec de longue entaille dans le dos. je me doutais déjà de la chose qui avait bien pu me faire cela. moi. oui à tourner en rond dans un périmètre de sécurité j'avais surement du perdre la tête à vouloir courir après une bestiole passant par là, et j'avais laissé mes griffes s'enfoncer dans ma chair. je n'étais plus à ça prêt quand j'y pense. ce n'étais pas la première fois que je me blessais, et les cicatrices sur mon corps en disait long. mais revenons à nos moutons. observant le jeune homme prêt de moi je me mis à lui dire « en tout cas toi tu as une mauvaise mine. » cela risque de vous sembler bizarre. une élève qui tutoie son professeur. oui, c'était normal entre nous, du moins quand nous nous retrouvions seul. entre nous c'était plus qu'une simple relation professeur élève, il y avait bien plus, comme un lien fort, fraternel. il s'occupait de moi comme personne ne l'avait jamais fait auparavant. je lui en étais reconnaissant, même si cela n'était pas visible. le tutoiement était surement notre seule signe d'amitié, nous n'avions droit à rien d'autre après.. pourtant nous n'avons pas besoin de signe d'affection, nous le savons, d'un simple regard, d'un geste, d'une parole dite dans le vent. on sait qu'on tiens l'un à l'autre. nous sommes surement les seuls à aussi bien se connaitre. oui. il faut savoir qu'ici il est mon unique repère, personne n'est au courant du fait que je sois un monstre. il est le seul à connaitre cela de moi, et à comprendre la souffrance enfouit dans mon âme.

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Je m’étais rapproché d’elle, je pouvais ainsi voir distinctement sa mine fatiguée, ses cernes creusées, son regard vitreux. Elle se détourna, déposant ses affaires sur un pupitre pour finalement se poser à sa place habituelle, devant mon bureau, je retournais sur mon estrade et m’asseyait à mon tour, sur ma chaise de professeur. Une fois assis je fixais mon regard sur elle mais mon esprit n’y était pas, je repensais à ma journée, je ne pouvais dire si elle avait été bonne ou mauvaise, j’étais vraiment heureux de voir Absinthe, de voir qu’elle avait à nouveau survécu à la transformation et ne s’était pas blessé gravement. Je n’avais pas vu Cassiopea, ce qui était une bonne chose, mais malgré tout ne plus la voir sourire chaque jour me manquait, ses yeux rieurs me manquaient, son sourire taquin, son rire, sa voix envoutante. Sans Absinthe je n’aurais surement pas continué à être professeur, j’ai longuement hésité à repartir vers Beauxbatons, mais elle a su me raisonner le soir de la rupture. Dès que j’avais vu les yeux de Cassiopea devenir vide j’avais été la trouvé, lui expliquant que tout était fini, et elle avait dû me consoler toute la nuit, pathétique n’est-ce pas ? C’est seulement à un moment que je m’étais endormi d’épuisement tout comme elle et lorsqu’elle s’était réveillée, j’avais déjà transplané, trop fier pour affronter la réalité.
« Tout c'est bien passé, du moins je crois.. A en voir les marques que je me suis faite j'ai surement du passé une nuit mouvementée. »

Je revenais à la réalité et remarquait deçà delà des marques, la plupart était surement cachées par sa robe de sorcier, je
soupirais.
« Tu devrais aller à l’infirmerie pour te faire soigner, il ne faudrait pas que ça s’infecte…. »

Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour elle comme à mon habitude. Anxieux j’essayais d’apercevoir ses blessures pour juger de la gravité ou non, mais sa robe cachait tout. J’observais son visage qui lui par chance n’avait pas de marque, elle n’avait donc surement pas se faire remarquer par ses camarades. Il est vrai que cette nuit-là j’avais pu en observant voir qu’elle s’était montré plus violente que d’habitude, mais cela ne m’avait pas marqué plus que ça. Elle aussi semblait inquiète pour moi, elle me regardait attentivement, avec une mine légèrement contrariée.
« en tout cas toi tu as une mauvaise mine. »

J’eus un léger rire, bien entendu que j’avais mauvaise mine, j’étais préoccupé chaque jour par mes cours, elle, sa meilleure amie verte et blanche, tout cela ne m’aidait réellement pas à me reposer et me ressourcer. Je la regardais sans vraiment savoir quoi lui répondre, elle connaissait exactement les raisons de mes insomnies, et je ne voulais pas qu’elle s’inquiète de voir à quel point j’étais triste et déchu. Je savais que comme tout Poufsouffle, elle était loyale et par conséquent, elle se préoccuperait pour moi et je ne voulais pas lui causer de soucis, la rentrée venait d’arriver, elle ne pouvait se permettre de rater son année à cause de moi et je ne pouvais endosser la responsabilité de son redoublement.
« - Tu me connais, je dors peu en ce moment, mais je tiens le coup, ne t’inquiètes pas… »

Mon ton semblait assuré mais je savais qu’elle serait capable d’y percevoir l’épuisement et la tristesse dans ma voix. Je ne
pouvais m’empêcher de culpabiliser, je ne devrais pas entretenir des relations amicales ou amoureuses avec mes élèves, ce n’était ni bon pour moi, ni bon pour elles, et je ne voulais surtout pas compromettre le bel avenir qui attends Absinthe, vu sa magie et son intelligence, elle saura trouver la voie de la réussite et du prestige sans difficultés. Malgré tout, j’étais égoïste, j’avais besoin d’elle et c’était toujours avec gratitude que je la recevais, j’appréciais ses visites et son intelligence qui nous permettait de discuter de banalités comme de choses plus poussées. J’appréciais chez elle sa joie de vivre, et son tempérament.

ce visage.. je le connaissais si bien, un visage que la fatigue avait rongé et que la tristesse c'était surement amusé à torturer. ce n'était pas la première fois que je lisais sur son visage autant de sentiments, je le croisais souvent dans les couloirs du châteaux la mine grisâtre cherchant du regard le serpent lui ayant prit le cœur. une histoire vielle comme le monde, un homme tombant amoureux d'une jeune femme au charme indescriptible. une histoire que je connaissais que par les livres et les paroles d'hommes ou de femmes autour de moi. pourtant ezrael lui m'en avait beaucoup parlé. je m'en rappel, la première fois ou ce visage m'est apparue. je venais rendre visite au directeur de la maison des blaireaux pour lui demander conseille pour ma prochaine nuit de pleine lune. à peine que j'eus passé la porte je le trouvais avachie sur son bureau a se morfondre. je n'avais pas comprit la raison de sa douleur, en tant que personne un peu trop généreuse dans un élan de sympathie je m'étais approché de lui et lui avait doucement demandé ce qu'il pouvait bien lui arriver. je ne pourrais vous dire pourquoi il m'a confier sa douleur mais, je ne le jugea pas, comprenant son point de vue et le mal qui avait pu germer au fond de son être. j'avais passé la nuit prêt de lui à l'écouter à tenter de répondre à ses demandes sans grand résultat avant de m'endormir prêt de lui. bien entendu au matin il n'était plus là et je n'avais pas cherché sa trace. depuis ce soir là nous étions réellement liée, je lui avais confier bien avant mon mal être, le fait que j'avais perdu ma mère sous les griffes de mon père et qu'à cause de lui j'étais devenue ce que je suis. pourtant j'avais su pardonner à mon géniteur et je voulais qu'il pardonne aussi, du moins qu'il tente de calmer sa douleur de la perte d'un être aussi chère à son cœur. il me parlait souvent de la verte et argent et moi je lui parlais de moi et de ma situation mentale. pourtant en ce jour il m’inquiétait réellement, comme si j'avais peur qu'il ne perde le contrôle. « Tu devrais aller à l’infirmerie pour te faire soigner, il ne faudrait pas que ça s’infecte…. » cette voix me sortit doucement de mes pensées. levant les yeux je le vis installé en face de mon sur sa chaise de bureau, pendant que moi j'avais pris place sur mon pupitre habituel. il s’inquiétait encore pour moi, comme chaque lendemain de lune. il avait toujours su prendre soin de moi, comme si nous nous étions comprit malgré notre différence d'âge et le fait que je ne sois qu'une simple élève. reportant mon regard sur sa tristesse je haussais les épaules répondant d'un ton dégagé « ne t'en fais pas je me suis déjà fais mes premiers soin et puis j'ai rendez vous avec l'infirmière ce soir comme à chaque fois. » oui comme à chaque fois. non pas que je n'aimais pas cette femme, loin de là, elle avait toujours su être adorable avec une personne comme moi. mais je dois vous avouez que mes rendez-vous nocturne à l'infirmerie me rendais encore plus malade. oui j'étais en plus de me transformer chaque nuit de pleine lune, de devoir dès le lendemains sans attendre mettre les pieds là haut pour être sur que je n'avais pas mal quelque part ou encore pire que mon gène se soit développé dans la nuit. sincèrement si j'avais réellement mal j'irais de moi même pour ne pas me faire chopper, et puis sainte mangouste l'avais déjà dit : mon gène était déjà à terme. enfin, je n'avais pas le choix, demande de mon père et du directeur et bien entendu de mister marshall. « Tu me connais, je dors peu en ce moment, mais je tiens le coup, ne t’inquiètes pas… » il n'avais pas le droit de me dire cela. j'étais toujours soucieuse de son état mental, car oui je tenais à lui comme le frère que je n'aurais jamais. je m'occupais toujours de lui, même sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. « tu sais que je n’insisterais pas.. mais si tu as besoin de parler.. tu sais ou me trouver » dis-je presque dans un murmure.

Je restais là, les yeux dans le vide, comme sans vie. Ces dernières années j’avais fait tant d’erreurs, sortir avec une élève, ce qui mettait le rêve de a vie en danger. Oublier mes principes, me laisser détruire par la passion. J’aurais mieux fait de rester en France, où malgré les aventures je ne m’étais jamais senti impliqué en amour. Enfin jamais au point de me mettre en danger mais Cassy’ avait réussi à faire de moi quelqu’un d’autre, l’ombre de moi-même. Heureusement que je pouvais trouver du réconfort avec Absinthe qui était toujours présente. Je savais pertinemment que ce n’était pas une bonne chose, c’était aussi une élève mais je ne pouvais m’empêcher de l’apprécier, il faut dire qu’elle est dotée d’une intelligence, d’un tact et d’une gentillesse qui je l’avoue sont exactement les choses qui m’attirent en amitié. Je savais que ce n’était pas une bonne chose qu’elle soit impliquée dans mon histoire, elle risquait des problèmes et je commençais sérieusement à penser qu’il fallait que je lui lance le sort d’oubli pour éviter tout problèmes, qui plus est avec Fidelice qui me menace, je risque d’être renvoyé à chaque instant et je ne veux pas lui attirer des problèmes.
« ne t'en fais pas je me suis déjà fais mes premiers soin et puis j'ai rendez vous avec l'infirmière ce soir comme à chaque fois. »

J’acquiesçais, en me rappelant les autres lendemains comme celui-ci ou j’ai toujours pris soin d’elle, seulement il faut l’avouer, je n’ai jamais été très doué en sortilèges de guérison, si bien que je préfère la laisser entre les mains de Gabriel qui je sais saura prendre soin d’elle comme je l’ai fait avec lui. Malgré tout je ne pouvais m’empêcher de me sentir impuissant face à sa situation, je ne pouvais l’aider et pourtant j’aurais tellement aimé. Elle se battait depuis tellement longtemps avec force contre sa lycothranpie. Elle aurait d’ailleurs mérité une place à Gryffondor pour son courage mais entre nous je suis bien content qu’elle soit dans ma maison. Sinon à qui pourrais-je bien me confier ? A qui pourrais-je parler pendant des heures ? Heureusement qu’elle est là.
« Tu veux que je vienne avec toi puisque dans tous les cas je ne risque pas de dormir ? »

J’eus un faible sourire, je me dégoutais, j’étais comme sans vie, un robot effectuant les tâches quotidiennes qui m’incombaient sans chercher à comprendre, à vivre. Peu m’importait, j’avais perdu le sourire, même les petits plaisirs étaient devenus incroyablement insipide. Le chocolat fondant dans ma bouche avait un gout amer, mes discussions avec mes parents étaient devenues rébarbatives, et surtout enseigner était devenu anodin, sans intérêt. Les détraqueurs auraient pu passer par là qu’il m’aurait tout de suite trouvé, en moi les traces de bonheur avaient disparus, abandonnant mon être.
« tu sais que je n’insisterais pas.. mais si tu as besoin de parler.. tu sais ou me trouver »

Elle était toujours aussi loyale et compréhensive, alors qu’il me semblait qu’elle s’occupait plus de moi que moi d’elle, ce qui n’aurait jamais été le cas avant. Toujours là pour me remonter le moral, me changer les idées, je lui en étais si reconnaissant bien que je ne savais comment lui faire comprendre sans compromettre mon rôle d’enseignant. Il m’arrivait souvent de me demander pourquoi je n’étais pas amoureux de cette blonde-là, de celle qui était toujours là, qui n’avait aucun devoir envers sa famille, et surtout avec qui tout semblait simple.
« - Tu sais, je crois que désormais elle me déteste, je n’ai aucune idée de ce qu’elle pense que je lui ai fait, mais elle me regarde avec un regard si haineux, je ne l’ai jamais vu aussi remontée. Je ne sais pas si c’est de ma faut, je ne sais pas ce que j’ai fait de mal. »

Je me stoppais en sentant les sanglots m’étouffer, je reprenais mon souffle, et reprenais le flux de mes paroles :
« Je voudrais tout oublier, que rien ne soit arrivé, être seul mais sans souffrance. Je voudrais ne l’avoir jamais aidé, ne jamais être tombé amoureux d’elle. Je m’en veux tellement. Je m’en veux aussi de te mettre dans une situation délicate, je n’aurais jamais du te mêler à ça. Je suis tellement désolé, pour toi, pour elle, et pour moi. »

Je serrais les poings, je m’en voulais tellement, les regrets m’étouffaient. Il fallait que j’aille de l’avant mais je n’y arrivais pas, je devais tourner le dos au passé ce que je n’arrivais pas à faire, je restais là à prier qu’on me délivre de ce mal, de cette douleur qui me tue à petits feux. Je la regardais, les yeux embués par les larmes, d’un regard qui la suppliait de me pardonner, qui lui disait que plus jamais je ne referais ça, que je voulais vraiment tout effacer, repartir à zéro.

il était une fois une histoire impossible entre deux personnes s'aimant tellement qu'ils s'en déchirèrent le cœur. une histoire que j'avais suivis malgré moi, moi une simple jeune femme qui par un détour de couloir avait vue cette scène, ce baiser qui aurait pu perdre le professeur et son élève. élève que je connaissais trop bien, cette blonde avec ce caractère trop fort pour être normalement une amie fidèle. cette jeune femme qui lors de notre rendez-vous, le sourire aux lèvres avait été accusé de ma main de laisser ses pulsions prendre possession de son esprit. non elle n'avait pas le droit de faire une tel erreur je lui avait dit que cette romance serait dangereuse qu'elle y perdrait surement plus que son avenir. elle ne m'avait pas cru elle était amoureuse, bêtement amoureuse comme peut l'être chacune des filles de ce monde. tellement amoureuse qu'elle était aveuglé par cette océan de sentiments qui avait prit possession d'elle, et de cet homme. un homme que je connaissais pour son aide nocturne, cet homme directeur de ma maison et professeur de poudlard. ils vivaient leur romance secrètement, je la vivais avec eux en secret laissant les sentiments se jouait d'eux laissant leur espoir les envahir. c'est quelques temps plus tard que tout avait prit fin, tout c'était brisé comme on lance un vase a terre. j'avais retrouvé ezrael dans un état horrible ce soir là et il m'avait tout avouer de cette voie que j'avais appris à connaitre. une voie qui se brise quand son cœur garde en mémoire l'existence de cassy. il en avait perdu l’appétit et le sommeil, il devenait cet homme sans âme, il devenait le reflet de mes cauchemars. je voyais en lui mon père, à la perte de ma mère il avait été anéantit il avait perdu gout à la vie il avait perdu mon amour il avait perdu sa vie entière en perdant une seule personne. ezrael avait tout perdu en perdant ma meilleure amie, et elle avait perdu une partit d'elle même. il ne le savait pas, il ne pouvait le voir n'y le comprendre, mais moi je le savais. la jeune femme sous ses regards assassins recherche juste des réponses. perdu en elle elle pleure la perte d'un être chers dont elle n'a plus aucun souvenir, elle se consume de l'intérieur sans comprendre la cause de cette incendie. mon regard était vague, surement dût à cette fatigue qui m'avais envahie. je regardais l'homme face à moi, pareil à lui même aussi mort de l'intérieur qu'à l'habitude. « Tu veux que je vienne avec toi puisque dans tous les cas je ne risque pas de dormir ? » cette proposition il me l'avais souvent faite et j'avais souvent refusé sa venue. peut être parce que je voulais garder une once de distance entre nous comme si je gardais en mémoire le fait qu'il n'était qu'un professeur et non une personne importante. pourtant je ne pouvais le nier il était omniprésent au sein de ma pitoyable existence, il suivait mes transformation tel on peu suivre les résultats des matchs de quidditch. il était toujours présent, il me soutenait dans cette personnalité qu'en fait il ne connaissait que de loin. il faut dire la vérité personne ne connaissais ma véritable nature, personne ne savait de quoi j'étais capable quand mon corps trouvais refuge dans cette autre apparence. je la cachais, oui je ne voulais pas que quelqu'un connaisse cette partie de moi, toute ces cicatrices sur ma peau ou celle caché en mon âme. « oui.. je veux dire si tu y tiens.. » répondis-je d'un seul coup. je ne sais pas pourquoi j'avais accepté cette fois-ci, peut être avais-je besoin de sa présence prêt de moi ce soir là. je ne sais pas. pourtant j'avais toujours voulu lui épargner la vue de mes souffrances, de ma peau cicatrisé, de ma colonne vertébrale déformé par le mal. je n'étais pas comme toute les autres filles qu'il pouvait avoir en cour il le savait, il savait que la lune ronde venu d'un coup de patte je pouvais le tuer. il savait que sous cette carapace il existait quelqu'un d'autre. et pourtant que savait-il de celle-ci ?! rien. il ne savait même pas que ma mère était morte, il ne savait rien de ma transformation et pourtant quand j'étais avec lui j'avais l'impression qu'il savait tout de moi, qu'il pouvait même lire dans ce que je ne lui disais pas.. je savais tout de lui aussi, c'est ainsi que je remarqua le fait qu'il était dans une mauvaise passe. je ne voulais pas en parler, pas si cela le blessait il le savait et pourtant.. « Tu sais, je crois que désormais elle me déteste, je n’ai aucune idée de ce qu’elle pense que je lui ai fait, mais elle me regarde avec un regard si haineux, je ne l’ai jamais vu aussi remontée. Je ne sais pas si c’est de ma faut, je ne sais pas ce que j’ai fait de mal. » il fit une pause. le ton de sa voie laissa doucement apercevoir les sanglots cachaient qu'il ne me montrerait surement plus. les point serrer sur son bureau malgré le mal de ses premières paroles il continua sous mon regard, ce regard si triste et compréhensible. « Je voudrais tout oublier, que rien ne soit arrivé, être seul mais sans souffrance. Je voudrais ne l’avoir jamais aidé, ne jamais être tombé amoureux d’elle. Je m’en veux tellement. Je m’en veux aussi de te mettre dans une situation délicate, je n’aurais jamais du te mêler à ça. Je suis tellement désolé, pour toi, pour elle, et pour moi. » je savais que je n'avais pas le droit de faire cela, que c'était interdit dans le règlement ou même dans l'éthique mais sans réfléchir je m'étais levé de ce perchoir je m'étais avancé face à ce bureau ou ces mains tremblantes étaient posé et je posa les miennes sur celle-ci comme en signe de protection. il eu l'air presque surprit de ce premier signe d'affection de ma par, pourtant je ne le laissa pas dire un mot « elle ne te déteste pas.. elle n'a aucune idée de ce qui c'est passé.. elle en souffre je ne peux te le cacher il lui manque quelques chose au fond d'elle.. toi.. ça la tue elle est en colère de ne pas comprendre pourquoi elle va mal et elle s'en prend à toi parce que prêt de toi elle sens qu'elle pourrait trouver des réponses ! » dis-je en plongeant mon regard dans celui de mon professeur avant de continuer en gardant mon étreinte sur ses mains encore tremblante « tu ne peux t'en vouloir.. tu sais, je ne suis jamais tombé amoureuse et pourtant je sais que c'est une chance et que celle-ci ne se contrôle pas. elle est juste ta chance et tu ne peux t'en vouloir de l'avoir saisie quand tu en avais envie. et ne t'en veux pas pour moi.. tu sais tenter d'aider une cause aussi belle cela n'est pas un crime » dis-je avant de sourire doucement à l'homme en face de moi, tentant tant bien que mal de lui redonner une once d'espoir du moins, l'espoir de ne pas perdre pied.