petit questionnaire histoire de !

✤ Si vous aviez à choisir un sorcier ou une sorcière célèbre, lequel choisiriez-vous ? Pour quel raison ? (choisir par affinité, ressemblance (mentalité) avec votre personnage)

Godric Gryffondor. C'est l'exemple même des valeurs auxquelles je crois, la loyauté, le courage, la fidélité. Ne pas se laisser écraser par l'adversité et la peur, et se battre pour ses idéaux. Gryffondor, c'est le symbole même de tout ça, du courage. Le courage de relever la tête lorsque l'on est au plus bas, le courage de sortir la tête de l'eau lorsque l'on sombre. Le courage, simplement. Entremêlement de lettres anodines, qui ensemble forme le rouage même de la liberté et de ce qui permet à nos cœurs de continuer à battre.


✤ Si tu devais te réincarner en une créature magique, laquelle choisirais-tu ?

Ce serait un hippogriffe, sans la moindre hésitation. Ces créatures sont si magnifiques, mêlant grâce et puissance, finesse et majesté. Elles peuvent autant galoper que voler, libres comme l'air sur terre comme dans le ciel. Liberté. Une utopie, sans fois ni lois, sans attaches. Sans souffrances. Quelque part un reflet d'un rêve que je sais que je ne pourrais jamais réaliser. L'hippogriffe est un être fier, hardi et farouche. Il ne craint rien, ni personne, rien. C'est pour ces raisons que j'admire cette créature mi-aigle, mi-cheval, deux symboles de liberté sauvage t de puissance toute aussi majestueuse. Une créature libre et forte. Utopie.


✤ Tes épreuves de filature et de déguisement terminées tu t'apprêtes à rentrer dans le monde des adultes et aspire à devenir un(e) Auror, mais par un concours de circonstance un autre sorcier vise ce même poste. Hors seulement il n'y a qu'une place vacante. Le chef du service doit choisir. Il tient entre ses mains vos destins à tous les deux. Finalement il choisira votre concurrent. Énonçant votre manque de motivation et votre goût douteux pour la torture etc... Comment réagissez-vous ?/ Que faites vous ?

Ma motivation ? Alors comme ça, je manque de motivation ?! Il va en avoir de la motivation. Je continuerais à venir voir le chef de service tous les jours, sans exception, pour lui demander de réfléchir à nouveau à ma candidature, sans oublier de pénétrer dans son bureau par filature et autres déguisement, à la façon auror, c'est tellement plus amusant ! Je lui écrirais des lettres de relances tout le temps. Harcèlement ? Non, motivation. Quand je veux quelque chose, je l'obtiens, ma motivation et ma détermination sont sans la moindre faille.


✤ Ton équipe de Quidditch perd un de ses joueurs qui se voit envoyer à Sainte Mangouste à cause d'une grave blessure. Depuis des années toi et ta/ton meilleur(e) ami(e)s espérez faire partie de l'équipe. Seulement il n'y a qu'une place vacante et vous êtes le seul à être au courant de ce désistement. Ce goût du Quidditch t'a était transmis par cet(te) ami(e)s qui rêve d'en faire son métier un jour mais toi tu es en quête de popularité et de reconnaissance. Quel sera-t-on choix ?

Je crois que je laisserais mon ami, jouer. Car malgré mes apparences parfois abruptes, parfois dures, j'aime mes amis, plus que tout. Et pour eux, je ferais tout, quitte à mettre mes envies de côté, ça n'a pas d'importance, car ils sont les seuls à me connaitre réellement, à me voir au delà du masque, au delà de ce que cache.


✤ Un métier te fait envie mais tu comprends, avec les années, que les aptitudes pour parvenir à ce travail te manquent/ne sont pas dans tes cordes. Que fais-tu ?

Je ferais tout pour y arriver, tout, jusqu'au bout. Je n'aime pas abandonner et lorsque j'ai une idée en tête, je ne lâche pas. Mes amies me traite souvent de tête de mule, et je crois que ce n'est pas tout à fait faux, je sais que je suis bornée et têtue, et je fais ce que je veux, même s'il y a des conséquences que parfois, je regrette. Je ne manquerais pas d'aptitudes car si c'est ce que je veux faire, je le ferais; quoi qu'il m'en coûte.


✤ Parmi toutes les matières enseignées à Poudlard, laquelle à ta préférence et pour quelles raisons, je te prie ?

Les potions. Pour moi, une potion c'est comme un dessin, il faut choisir les ingrédients, la cuisson, et même la façon dont on mélange. A l'instar de l'art, ou l'épaisseur du trait, l'outil utilisé, le moindre camaïeux de couleur, peut tout changer. Ainsi, c'est cet enchainement d'éléments, de gestes, de temps qui fait que le potion sera réussie, comme le dessin. Et le moindre changement peut tout changer, faire passer l'effet de la potion de la vie à la mort en une goutte. La potion n'est que logique, pas d'improvisation. Juste de la maitrise des éléments.


✤ Quel est ton sortilège préféré ? (dis-nous pourquoi?)

Je dirais le sortilège Vulnera Samento. C'est un sortilège qui permet de soigner les blessures. Le simple fait de prononcer cette phrase, presque chantante. Mélodieuse. Peut régénérer chair & sang, douleur & mort. Elle peut sauver une vie, réparer les souffrances. Ce sort m'évoque les rares foi ou mon père et moi étions proches, intimes. Lorsque petite je me blessais, qu'il me portait doucement pour m'assoir sur la table avant de soigner mes bobos d'enfants d'un coup de cette mélodie, effaçant les larmes en même temps que la douleur.


✤ Votre ami pour se venger de votre dernière petite blague vous transforme en chaussette géante, comment réagissez-vous et que faites-vous ?

Ce serait bien le genre de Shilohé ça ! Très rancunnière, c'est sur qu'elle se vengerais ! Et bien, je pense que je me jetterais sur elle en essayant de l'étouffer jusqu'à ce qu'elle se décide à me rendre mon apparence normale, d'autant que les chaussettes sentent rarement bon, ça la rendrait complétement folle. Et une fois que ce serait fait .. je me vengerais en la transformant in extremis en insecte ! Elle a horreur de ça !


✤ Vous vous trouvez en face d'un loup garou que faites-vous ?

Question ironique, vraiment. Face à un loup-garou il n'y a pas d'issue sinon la mort ou la douleur. C'est pour ça que je fais chaque jours des essais pour devenir animagus, comme Sirius & James. Soutenir mon père ? Peut-être. Mais en théorie, si je me retrouvais face à un loup-garou je pense que je tenterais de l'immobiliser avec un sortilège avant de m'enfuir à toutes jambes. Ne pas prendre de risques face à cette créature lunaire.

Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais enlacé mon père, jamais. Jamais de "je t'aime", jamais de gestes, de mots, de confidence. Rien. Beaucoup de jamais dans cette relation, toujours des non-dits. Parfois je me demande même s'il peut s'agir d'une relation à proprement parler, tellement je me suis plus proche de Sirius ou de James que de mon propre père. Père ..Un étranger, et pourtant mon père, il faut croire.
Extrait du Journal de Daenerys Lupin.

chapter one

Juin 1983, Londres ▷ La maison était calme, ce qui était peu habituel à vrai dire. D'ordinaire, elle était emplie des rires et des cris d'une petite bien turbulente, surtout quand ils étaient entremêlés de ceux de ses amies, Méluzine & Shiloé. Et encore, quand ce n'était pas les gamines, c'était les rires de leurs pères qui se faisaient entendre, tonitruants et sincères. Les maraudeurs. Amelia sourit en repensant à ces soirées de rires à l'écoute des souvenirs d'école des anciens fouteurs de troubles. Pour une fois la soirée était calme, Sirius passait sa soirée a regarder la finale de la coupe du Monde de quidditch tandis que James était au restaurant en famille. Remus était absent, parti pour la Pleine Lune, comme à chaque fois. La petite Dany, quand a elle mangeait de son plat préféré, des coquillettes au jambon, pas très gastronomique, certes, mais pour la petite blonde âgée de trois ans, c'était le meilleur plat au Monde. Amelia observait tranquillement sa petite princesse, nettoyant distraitement une assiette en chantonnant. Soudain, le bruit des clés dans la serrure se dirent entendre. Amelia fronça les sourcils, surprise, puis posa son assiette avant de se diriger vers l'entrée. « Remus ? Que .. Que fais-tu la ?» s'exclama t-elle en apercevant son mari qui ôtait son manteau devant la porte. « Je voulais te faire une surprise, j'ai acheté une nouvelle potion contre la lycanthropie. » répondit-il avec un léger sourire. Un grand sourire se dessina sur les lèvres d'Amelia. « C'est fabuleux !» s'exclama t-elle alors en se jetant dans les bras de son époux. Une soirée qui avait un gout de nouveau départ. Qui aurait pu. Tandis qu'Amélia venait d'appeller Sirius & James pour fêter la nouvelle, Remus était allé coucher la petite. Et bientôt, le calme du début de soirée devient entremêlement de rires et de souvenirs. Trop beau pour être vrai. Soudain, Remus se stoppa en plein éclat de rire, tout à coup livide. « Tu vas bien ? » demanda James, inquiet. Il ne prit pas la peine de répondre et se leva brusquement en sentit son corps se tordre. Un cri de douleur étrangement lupin s'échappa de ses lèvres livides. Sirius attrapa le bras de Piper et recula, le cœur battant la chamade contre sa poitrine tandis que Remus se courba avant de se redresser avec un autre cri de douleur. « Qu'est ce qu'il se passe papa ? » Tous les visages se tournèrent vers la petite voix enfantine qui venait de briser le silence inquiet avec autant d'efficacité qu'un cri. « Dany .. Je .. retourne dans ta .. argh .. chambre, tout va bien. Vas te coucher. » répondit Remus d'une voix étrangement rauque, bien plus qu'à l'habitude. Danerys hésita, puis remonta, se lovant dans son lit en se bouchant les oreilles, quelque chose n'allait pas, elle le savait, le sentait, et cela la terrifiait. Elle ignorait qu'a l'étage du dessous. Le corps de Remus se recouvrait peu à peu d'une épaisse fourrure sombre tandis que ses ongles devenaient griffes. Il se cabra à nouveau en un cri de douleur qui se répercuta dans toute le pièce en un lugubre écho. Remus n'était plus, remplacé par un loup, immense. « Reculez » hurla James à Piper et Astrid, avant de se changer en un gracieux cerf. Il n'avait même pas eu besoin de parler à Sirius, ils se connaissaient par cœur. Et en effet, Sirius avait eu la même idée, et c'était désormais un gros chien noir qui avait pris sa place. Tout se passa très vite, le cerf et le chien se jetèrent se le loup-garou en un entremêlement de crocs, de pils et de sang. En haut, Amelia avait rejoint sa fille. Un sourire de facade emplissant son visage. « Continue à te boucher les oreilles, chérie. Tout va bien. » « Pourquoi ? » La jeune mère effleura les cheveux dorés de sa fille, lançant un regard à Piper qui l'avait rejointe en ignorant les hurlements qui se faisaient entendre. « C'est un jeu, un nouveau jeu.» Elle marqua une pause, essuyant une larme qui avait échappé à son contrôle. « Dis moi ce que tu entends ?» « Mon coeur qui bat. Fort. » « Concentre toi ce bruit, mon trésor. Cela t'aidera a t'endormir. » Lorsqu'elle rendescendit, de longues minutes plus tard, la petite s'était endormie. Le salon était sens-dessus-dessous, et Remus, James et Sirius n'étaient plus là, seule Astrid était présente, commençant à réparer les divers objets cassés. « Ils ont réussi à le faire sortir, et je les ai vus se diriger vers la forêt.Tout ira bien Mélia, ne t'en fais pas. » La jeune femme sourit, un sourire sans joie. Le début d'une déchirure.

Deux jours passèrent sans que Remus ne revienne, mais Amélia ne s'inquiétait pas, il partait parfois durant une semaine tant ses tribulations lupines pouvaient l'emmener au plus profond de la forêt ou il se cachait. Pourtant, la façon brutale dont s'était déroulée la transformation l'inquiétait. Jamais cela ne s'était passé de la sorte, et encore, le pire avait été évité. Il était très tôt, aux environs de cinq heures du matin et Amelia était encore réveillée, caressant d'un geste distrait les plumes de sa chouette effraie, June. Soudain, le bruit des clés tournant dans la serrure se fit entendre. Amelia sursauta presque, tandis que les réminiscences d'une soirée qu'elle préférerait oublier lui assaillaient l'esprit. La jeune femme secoua la tête, comme pour chasser ses sombres pensées puis se leva accueillir son époux qu'elle découvrit sur le seuil accompagné de Sirius et James. « Dany est encore endormie ? » demanda t-il d'une voix encore rauque et caverneuse. « Remus ! » s'exclama elle en se jetant dans ses bras. « Comment vas-tu ? Je .. Viens boire quelque chose, tu .. tu dois être affamé » s’exclama t-elle, fébrile. Entremêlement de joie et de soulagement. « Amélia écoute, je ne peux pas rester. Regarde moi, regarde ce qui aurait pu se passer, imagine si j'avais mordu Dany ? » Le bruit d'une verre se brisant, tombant des mains tremblantes d'Amélia fit écho à la déclaration de Remus. Un silence pesant s'installa. Il sembla durer des siècles tandis que trois visages regardaient Remus avec surprise. Alors qu'Amélia s’apprêta à répondre, Sirius la coupa. « Bon, Remus, t'es gentil, t'arrêtes de faire le con. » lança t-il avec son tact habituel. Tous les rgards se tournèrent vers Sirius, celui-ci prit le temps de pousser un soupir avant de s'appuyer contre le mur. « Oui ça aurait pu être grave, je sais que tu vas me dire ça et tu as raison. Mais pense à ta fille bon sang, elle a besoin de toi. Ta femme a besoin de toi. Tu ne peux pas partir comme ça, les abandonner pour des conneries, parce que tu crois être un monstre, oui je te connais, je sais que c'est ce que tu penses. » « C'est la vérité. » répondit t-il à voix basse. « Il n'y a que toi qui le pense, Remus. Comme toujours. » ajouta James avec son éternel sourire rassurant. « Ils ont raison. Tu n'es pas un monstre, loin de là. Alors ne pars pas, parce je crois qu'abandonner ta famille ferait de toi ce que tu dis être. » Remus dévisagea tour à tour James, Sirius puis Amélia, son regard se posa enfin sur une photo de Dany, posée sur l'étagère de l'entrée. « Très bien. Vous avez raison, même si je reste sur mes positions. » Il se tourna vers Amélia. « Je suis tellement désolé. » Pour toute réponse elle se jeta dans ses bras pour l'embrasser. Rancœur bien vite oubliée. « Bon, Mumus, maintenant qu'on a réglé le petit problème de fourrure, je vais y aller hein, parce que passer la nuit à te chercher dans la forêt, merci bien. » Remus sourit, même dans les pires moments, la désinvolture de Sirius le ferait toujours rire. « Attends, on ferait quoi, nous sans notre Mumus adoré pour nous surveiller ? » lança James en se passant la main dans les cheveux. Tic d’adolescent dragueur devenant habitude tenace. « Tu me dois un verre » ajouta Sirius avec un clin d'oeil, avant de se diriger vers la porte. « Tu en dois deux. » dit James avant de rejoindre Sirius. « Merci. Merci pour tout. » murmura Remus à ses amis toujours. Les maraudeurs unis envers et contre tout. Contre la maladie, les sentiments et les regrets. Envers et contre tout.

chapter two

Septembre 1996, Poudlard ▷ Poudlard. Des mois que Dany attendait ce jour, exactement quatre mois, deux jours, cinq heures et une poignée de minutes. Et le voilà arrivé, le jour tant attendu depuis qu'elle avait reçu la lettre bénie. Poudlard, l'école dont elle entendait parler depuis sa plus tendre enfance, au fil des souvenirs narrés par son père et ses amis. Poudlard, la promesse de nouvelles rencontres, de nouveaux souvenirs. Des peines, des joies. Poudlard, ou une nouvelle voie dans la courbe de son existence, la promesse d'un nouvel avenir. Son cœur s’accélérait au fur et à mesure qu'elle s'approchait de l'école. « Wouah ! Tu as vu ça Dany ? » Celle-ci aquiesca, sans un mot. Elle ne pouvait pas parler tant le flot d'émotions qui l'envahissait était puissant. Devant elles, se dressait le château de Poudlard, immense. Son aura de puissance et de grâce semblait écraser de toute sa majestée le groupe de futurs premières années. Ses grandes tours graciles se détachaient dans le ciel d'encre comme si elles désiraient l'atteindre tandis que la bâtisse se refletait dans le lac, donnant un aspect magique à la scène. Magique, c'était le mot, magique. Car cet instant, la première vision du collège, est bien plus magique que tous les enchantements et les sortilèges enfermés entre ces murs. « C'est .. magnifique » souffla Dany.

Alors que les futurs répartis se plaçaient en rang devant le choix peau, Dany & Shilohé ne cessaient de pousser des acclamations tandis que leurs yeux allaient et venaient des quatre grandes tables de bois vernies au plafond enchanté. Danerys observa les différents visages tournés vers elles jusqu'à ce que son regarde ne croise celui de son amie, Meluzine-Grace. « Regarde, MG est là ! » dit-elle à Shilohé avant d'adresser un signe de la main à la jeune Black, assise à la table des Poufsouffle. « Tu seras dans quelle maison à ton avis ? » « Aucune idée, peut-être à Gryffondor comme papa .. ou Poufsouffle ! » « C'est sur que tu pourrais pas te retrouver à Serdaigle .. t'es pas assez sérieuse ! » « Mais tu peux parler ! T'es pire que moi » Dany éclata de rire. L'un de ces rires franc, incontrôlés, fruit que seul l'amitié peut produire. L'un de ces rires qui à lui seul montre le bonheur innocent d'une jeune adolescente de seize ans. Le bonheur de l'instant. « Lupin Daenerys ! » La jeune femme se stoppa. Son nom, le moment qu'elle attendait depuis des années. Son nom, le début d'une nouvelle vie. Après un dernier regard vers Shilohé puis un clin d'oeil réconfortant de Méluzine, Daenerys s'avança, le cœur battant au fur et à mesure que ses pas la menait vers le choixpeau, maitre de sa destinée en cet instant magique. Daenerys s'assit sur le tabouret, son coeur battait désormais fort contre sa poitrine. La jeune fille ferma les yeux alors que le choixpeau fut posé sur sa tête. « Tiens .. Lupin ! Cela faisait dés années. Hum, beaucoup de caractère beaucoup, qui cache une sensibilité. Hum, intéressant, Mais aussi du courage et une loyauté à toute épreuve. Ainsi, comme son père ce sera .. Gryffondor ! ». Gryffondor. Le nom résonna dans son esprit comme un écho. Gryffondor. Une maison, une nouvelle famille. Gryffondor. L'image de son père se joignit à cet écho dans son esprit, s'entremêlant aux mots du choixpeau. Comme son père. Étrange, elle qui pensait ne rien avoir en commun avec lui. Rien. Père sans l'être vraiment. Non pas père, géniteur. Une déchirure à peine perceptive, mais bien présente. Gryffondor, rien et tout à la fois. Des questions et des réponses. Un nouvel avenir.

Décembre 1996, Londres ▷ Les mois étaient passés, mêlant joies et peines. Des mois allant au fil des ardeurs d'une jeune fille de seize ans. Rires, larmes et drames. Sourires, cris & délires. Daenerys avait adoré ces premiers mois à l'école, elle et ses amies de toujours en faisait déjà voir de belles aux professeurs, à l'instar de leurs pères quelques années auparavant. Le soleil de Septembre avait bien vite laissé sa place aux neiges de l'hiver, les émois de la rentrée devenant candeur de Noël. Comme la plupart des élèves, Dany était rentrée chez elle pour fêter ça en famille. En famille, pas tout à fait. En cette soirée de réveillon, c'était la pleine lune qui éclairait de ciel de sa lumière argentée, changeant un père en sombre créature esclave de cet astre lunaire. La jeune femme était installée sur le canapé, ses jambes ramenés contre elle tandis qu'elle reposait sur la table son assiette qui avait contenu un bon plat de fête. Alors que sa mère préparait le dessert, les yeux de la jeune Dany se posèrent sur un cadre, posé sur une étagère de la pièce. Une petite fille blonde riait aux éclats, aux cotés d'une belle femme brune, et d'un homme au visage couturé de cicatrices. Des sourires, une joie visible qui semblait déborder du cadre tant il était fort. Bonheur. Joie. Famille. Un soupir s'échappa des lèvres de l'adolescente. Famille ? Non, il n'y avait plus cette complicité. Elle n'était plus, comme envolée au vent, disparue. Un instant elle repensa à ses amies, celle-ci passaient surement Noël au milieu des éclat de rires et des blagues. Un vrai Noël en famille. Parfois, elle les enviait sans jamais l'avouer. Une famille, un père. Un rêve; Une utopie, enfouie sous les faux semblants et l'orgueil, la fierté de dire que tout va bien, ne pas vouloir s'avouer un manque. Une faiblesse que la jeune femme ne s'avouait pas. « Tu es bien silencieuse chérie, qu'est ce qu'il y a ? » « Rien maman, ça va. » « Dany, s'il te plait. » « C'est ... des question que je me pose, c'est tout. » Elle marqua une pause, se laissant le temps de calmer les battements de son cœur. « A propos de papa, je ne comprends pas ce que j'ai fait de mal. » Un bruit sourd brisa le silence de la pièce tandis qu'Amélia fit tomber sur le sol de la cuisine un paquets de biscuits. Tandis qu'elle se pencha pour ramasser, les souvenirs de la sombre nuit se bousculèrent dans sa mémoire. Le début de la déchirure. « Tu n'a rien fait de mal chérie, je t'assure. Ton père t'aime tu sais. » « Tu parles, j'ai plutôt l'impression qu'il s'en fiche pas mal. » Un léger sourire se desina sur les lèvres de la mère. Un sourire triste, elle connaissait sa fille, et savait fort bien que cette force d'apparence, ce masque de froideur qui cachait une plaie béante. Une fierté qui se refusait la faiblesse. « Non, ma belle, je t'assure que non. ». Au loin, un cri lupin retentit dans la nuit, sombre écho, déchirant, à l'image d'une famille brisée par les non-dits. A l'instant même, dans son lit, la jeune Dany pleurait, profitant de la solitude pour lâcher ses larmes. Une faiblesse à fleur de peau, qu'elle était bien trop fière pour montrer. Les sanglots et le chant du loup.

chapter three

Octobre 1997, Poudlard ▷ « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises » Une phrase. Huit mots. Une trentaine de lettres. Un héritage. L'héritage d'une famille. Sur le parchemin auparavant vierge, se dessinait les contours d'un plan détaillé de l'école. Les passages secrets et les couloirs enchantés se dévoilant aux yeux des trois adolescentes. De là, elle pouvaient voir qui se trouvait dans l'école, à l'endroit précis. Un artefact de rêve pour trois maraudeuses en quête d'aventures à l'encontre du règlement ! « Parfait, Rusard est au troisième étage, son idiote de chatte est avec lui, la voie est libre ! » s'exclama Méluzine. Daenerys aquiesca. Les trois comparses avaient décidé de se faire une balade nocturne dans le parc, profitant de la fraicheur du soir pour découvrir les lieux les plus enchanteurs de l'immense parc bordant l'école. Ce soir, elles s'étaient posées durant quelques heures au bord du lac. Des heures emplies de confidences et de sourires, cette fois-ci c'était Shilohé qui avait fini habillée dans le lac, sous les éclats de rires des filles. Et maintenant, il fallait bien rentrer ! Les trois jeunes filles pénétrèrent dans le château, usant de l'un des passages secrets que leur avaient légués leur parents, les rires étouffés retentissaient dans les murs sombres. Une complicité à toutes épreuves, envers et contre tout. Les trois jeunes filles se connaissaient par cœur. Des amies unies comme les doigts d'une même main. Non, pas des amies, plus que ça. Des sœurs. Soudain, un miaulement rauqe se fit entendre, aussitôt, MG lança un regard vers la carte.

« Oh ! Merde, il y a Rusard qui rapplique ! » s'exclama Méluzine. « Tu as la cape Shilo ? » « Non je l'ai oublié dans mon dortoir ! » s'exclama Shilohé en cherchant dans ses poches la cape héritée de son père. « QUOI ? TU AS FAIT QUOI ? » s'exclama Daenerys en se tournant d'un air rageur vers la jeune Potter « Rentre tes griffes Dany, je plaisantais ! » répliqua celle-ci en riant aux éclats avant de sortir le fin tissu argenté de son sac. La cape de James Potter, artefact magique qui avait bien servi aux maradeurs, dans le passé, et qui désormais était le fidèle compagnon d'aventures de leurs trois filles. Un objet bien mystérieux, né de la mort, de la magie et de l'intelligence. « Toi et ton sale caractère alors ! » grommela Shilohé tout en déployant la cape. Les trois élèves se placèrent sous la cape tandis que l'un de leurs professeurs débarquaient dans le couloir. Les jeunes maraudeuses se turent, tentant de calmer leurs respirations .. et leurs rires. Rusard pénétra quelques minutes plus tard dans la pièce, observant autour de lui en reniflant avec l'air d'un chien cherchant un gibier. Son regard perçant balaya la pièce, furetant le moindre détail suspect susceptible de gâcher le calme du château endormi. « Il n'y a rien Miss Teigne, retournons au premier étage, allez viens. » Le concierge s'éloigna de sa démarche trainante, sa chatte famélique balaya du regard la pièce, ses yeux se posant sur les filles. Miss Teigne feula avant de s'éloigner en crachant. « Mais quel crétin » s'exclama Shilohé en ôtant la cape. « On a eu chaud ! » « T'inquiètes, c'était impossible qu'il nous trouve. » conclut Méluzine avec un clin d’œil. « Bon, je sais pas vous, mais moi je suis crevée. On va se coucher ?» « D'accord MG, allons-y ! » Les trois filles se dirigèrent vers la Tour de Gryffondor en riant aux éclats, encore une folle nuit d'aventures et de fous-rires. La joie d'être ensemble, bouclier contre les blessures intérieures.

chapter four

Septembre 1998, Gare de King Cross, Londres ▷ La rentrée. Journée de larmes, de cris, de rires. Les mères pleuraient en laissant leurs enfants monter dans l'immense train rouge pour leurs premières rentrées, les amis s’enlaçaient, ravie de se retrouver après tout un été, commençant d'ors & déjà à se raconter confidences & souvenirs de vacances. Les retrouvailles & les adieux. Entremêlement d'émotions et de sentiments. Daenerys s'apprêtait à entamer une nouvelle année à Poudlard. Une nouvelle année qu'elle avait bien hâte de commencer. Alors que la voiture familiale avançait sur le chemin de la gare, la jeune fille était perdue dans ses pensées. Le front posé sur la vitre du véhicule, un silence imposant régnait dans l’habitacle. Silence. Pas de discussion entre la famille, pas de rires, de blagues, de sourires. Rien d'autre que le silence. Gênant. Silence. Depuis son enfance, Daenerys était habituée à ce silence, cette absence de mots, de sentiments. Soudain, le son familier du moteur qui se coupe la tira de ses pensées. La jeune femme quitta le véhicule, attrapa son sac et pénétra dans l'enceinte de la gare accompagnée de sa famille. Fort heureusement, ils rencontrèrent la famille Potter devant le passage secret, entre les voix neuf & dix de la gare moldue. « Salut tout le Monde ! » s'exclama James en les aperçevant. « Bon, on y va, Sirius est déjà sur le quai » lança t-il avant de disparaitre dans le passage, suivit par sa femme et sa fille. Aussitôt, Les Lupin les suivirent, rejoignant avec eux les Black, postés devant le train. « Alors les filles, prêtes pour une nouvelle année ? » interrogea Sirius aux trois jeunes maraudeuses. « Toujours, Sirius ! » Celui-ci éclata de rire, un rire semblable à un aboiement. Daenerys sourit, amusée par la répartie de son amie. « Ça va être l'heure, vous feriez mieux de ne pas tarder. » s'exclama Astrid, en regardant sa montre. « Vous serez sages cette année, n'est ce pas ? » Les trois amies échangèrent un regard complice, un sourire en coin aux lèvres, avant de se tourner à nouveau vers leurs mères. « Comme d'habitude ! » s'exclamèrent t-elles en coeur, avant d'éclater de rire. Un rire franc, incontrôlé. Complice. Leurs pères sourirent, se rappelant le même air faussement innocent qu'ils arboraient au même âge. « Allez ma chérie, on se voit aux vacances. » murmura Amélia en enlaçant sa fille. « Amuses-toi bien .. mais sagement ! » « Oui maman, ne t'en fais pas. » « Tu vas me manquer ma chérie. » « Toi aussi maman » Doucement, Daenerys se détacha de sa mère, se tournant vers Remus. Celui-ci la regarda un instant. Sa fille, chair de sa chair. Une partie de lui même, qu'il avait renié, plus ou moins volontairement. Trop de peur, peur de la blesser, de la faire souffrir, peur de s'ouvrir. Des non-dits qui avaient tout détruit entre le père et la fille. « Bon .. allez, travaille bien. » « Oui. Bon .. hum, salut. » Remus esquissa un geste pour l'enlacer, mais se stoppa. Incapable. Daenerys se contenta d'un signe de la main suivit d'un léger sourire, un sourire dénué de joie, puis elle s'éloigna avec ses amies. « Tu progresses, un jour tu arriveras peut-être à lui serrer la main. » « Très drôle Sirius, tu sais pertinemment pourquoi j'agis comme ça, je ne veux pas qu'elle souffre. » « Je le sais, mais je ne comprends pas. » Remus soupira. Il s'en voulait, mais trop de temps était passé en se complaisant dans ce silence. Une habitude tenace, une peur de se dévoiler qui désormais, faisait partie du quotidien. Le contrôleur siffla, le train s'ébranla dans un nuage de fumée. Entrainent Daenerys vers une nouvelle année, une nouvelle voie sur la courbe de son destin. Un nouvel espoir ?

bienvenue sur tears of the phoenix !

J'ai le plaisir de t'annoncer que tu es désormais validé(e) ! Seulement si tu pensais que les choses allaient être tranquilles une fois ce cap passé, désolée mais ça n'est pas le cas. Au contraire

PETITE NOTE DE L'ADMIN A PROPOS DE TA FICHE ✤ Et beh y a que des excellentes fiches sur ce forum dis donc Super agréable à lire Bon jeu !

Déjà tout commence par un petit passage par le bottin afin de signaler ton avatar ici. Si tu ne préviens pas, ton avatar ne sera pas réservé et ça c'est vraiment bête ! Egalement, tu as pas mal de déclarations à faire par ici. Ca ne prend que cinq minutes et nous ça nous en fait gagner trois fois plus Au niveau de l'intégration, il ne faut pas que tu hésites à traîner dans le flood. Si tu as besoin d'une étape intégration particulière, alors je te conseille de rendre ici. Pour le reste, il te suffit de farfouiller sur le forum. Si tu as la moindre question, tu ne dois surtout pas hésiter à contacter le staff, elles se feront un plaisir de te répondre Bon amusement parmi nous

PS : N'oublie pas que ta maison possède un flood interne à trouver dans la salle commune (zone rp - oui du flood dans la zone rp blablabla)