petit questionnaire histoire de !

✤ Si vous aviez à choisir un sorcier ou une sorcière célèbre, lequel choisiriez-vous ? Pour quel raison ? (choisir par affinité, ressemblance (mentalité) avec votre personnage)

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✤ Si tu devais te réincarner en une créature magique, laquelle choisirais-tu ?

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✤ Tes épreuves de filature et de déguisement terminées tu t'apprêtes à rentrer dans le monde des adultes et aspire à devenir un(e) Auror, mais par un concours de circonstance un autre sorcier vise ce même poste. Hors seulement il n'y a qu'une place vacante. Le chef du service doit choisir. Il tient entre ses mains vos destins à tous les deux. Finalement il choisira votre concurrent. Énonçant votre manque de motivation et votre goût douteux pour la torture etc... Comment réagissez-vous ?/ Que faites vous ?

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✤ Ton équipe de Quidditch perd un de ses joueurs qui se voit envoyer à Sainte Mangouste à cause d'une grave blessure. Depuis des années toi et ta/ton meilleur(e) ami(e)s espérez faire partie de l'équipe. Seulement il n'y a qu'une place vacante et vous êtes le seul à être au courant de ce désistement. Ce goût du Quidditch t'a était transmis par cet(te) ami(e)s qui rêve d'en faire son métier un jour mais toi tu es en quête de popularité et de reconnaissance. Quel sera-t-on choix ?

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✤ Un métier te fait envie mais tu comprends, avec les années, que les aptitudes pour parvenir à ce travail te manquent/ne sont pas dans tes cordes. Que fais-tu ?

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✤ Parmi toutes les matières enseignées à Poudlard, laquelle à ta préférence et pour quelles raisons, je te prie ?

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✤ Quel est ton sortilège préféré ? (dis-nous pourquoi?)

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✤ Votre ami pour se venger de votre dernière petite blague vous transforme en chaussette géante, comment réagissez-vous et que faites-vous ?

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✤ Vous vous trouvez en face d'un loup garou que faites-vous ?

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being myself is not easy everyday

CHAPITRE 1: « Je me souviens de ces journées passées à jouer à l’extérieur, lorsque tout était simple et beau. »

14 février 1980. Dans l’un des corridors de l’hôpital pour sorciers Sainte-Mangouste, les cris d’une femme venaient percer le silence qui régnait sur l’endroit. Adossé contre un mur blanc, un jeune enfant devant avoir à peu près quatre ans bouchait ses oreilles et tentait de se concentrer sur le bruit des battements de son cœur. Près de lui, une infirmière attendait, un joli sourire au bout des lèvres. L’enfant ne comprenait pas pourquoi sa mère avait mal et ne supportait pas de l’entendre souffrir de la sortei. De l’autre côté de ce même mur, une femme donna naissance à une petite fille, le deuxième enfant Potter. Marie Lupin tendit ses bras et son mari déposa tendrement le bébé dans ceux-ci. La femme se mit à pleurer, des larmes de joies qui furent partagées par Ezéchiel Potter, homme de haute carrure qui n’aimait pas montrer ses émotions habituellement. « Lindy Jane Potter » dit-il avec tout l’amour possible. Le couple resta ainsi en silence à contempler leurs filles lorsque le premier enfant entra dans la chambre, un air de questionnement sur son visage pâle. Il s’avança vers sa sœur et déposa un léger baiser sur le front de celle-ci. « C’est ta sœur mon amour, Lindy » prononça la mère doucement. Marie, une grande blonde aux yeux couleur ciel, observa son mari, son premier amour. Une histoire digne des plus beaux contes romantiques. Bien qu’étant plus âgées que lui de deux ans, lorsqu’elle le vit pour la première fois, lorsqu’elle en était à sa cinquième année d’étude à Poudlard et lui à sa troisième, l’adolescente avait ressenti comme une décharge. Ils s’étaient fixés longuement de loin et quand il osa faire les premier pas, quelques jours plus tard, elle comprit que c’était lui et personne d’autre. Bien des années après l’événement, Marie Lupin était toujours autant amoureuse du brun pour qui elle était tombée.

27 juin 1988. Lindy a huit ans À l’extérieur, le ciel était illuminé de milliers d’étoiles de différentes tailles qui brillaient à des intensités variantes. Debout devant une large fenêtre, Lindy respirait l’air frais du début d’été et laissait le vent caresser ses joues rosies. Il n’y avait aucun son dans la maison, le silence était devenu roi. À l’extérieur, la jeune enfant remarqua la présence d’une silhouette humaine se déplaçant lentement vers le champ. Intriguée par la personne qui, visiblement, n’avait rien à faire là, la blondinette attrapa une veste grise et la mit. À pas de loup, elle descendit les escaliers et passa la porte. Lorsque ses pieds nus touchèrent l’herbe froide et humide, elle frissonna, mais continua sa ronde. « Allo ? Y’a quelqu’un ? » dit la petite de sa voix flûtée. Elle entendit le maïs bouger et des bruits de pas, suivi d’un léger rire. Soudainement peu certaine de ce qu’il fallait faire, la blonde recula et tenta de chercher sa maison. Invisible. Rendue beaucoup trop loin sur le terrain de la demeure, elle jugea être près du petit étang rempli de grenouilles et décida d’y aller. De là, elle pourrait suivre le petit sentier qu’elle et son frère* avait construit. Lindy s’entoura de ses bras afin de se réchauffer un peu et essaya de se dire qu’elle était seule, bien que sa tête lui envoyait des images des pires scénarios. Le rire recommença et semblait de plus en plus près. « Papa ? Maman ? » prononça-t-elle doucement, de manière pratiquement inaudible. Le rire devint plus fort et les branches de maïs à sa gauche s’agitèrent. L’enfant se mit à courir en ligne droite, se demandant pourquoi elle était sortie dehors plutôt que d’en parler à sa famille le lendemain. Rendue devant l’étang, en sueur, la Potter se mit en boule derrière une roche et attendit. Des bruits de pas se firent entendre de plus en plus près d’elle. Son cœur battait la chamade, bien qu’étant terrorisée, elle ne devait pas le montrer. Son père ne serait pas fier de voir sa fille au bord des larmes, frissonnante. Le rire apparu de nouveau, des mains se glissèrent sur les frêles épaules de la jeune fille. « BOUH ! » hurla une voix masculine. « Oh ! C’était toi ! » hurla la blonde en frappant son aîné. « Je t’ai fait peur peut-être, Lindy ? » Il dit cela d’un ton supérieur qui agaçait particulièrement l’enfant qui répondit par un signe négatif de tête. Elle se leva et essuya son pyjama rose, une moue de frustration sur son visage. « Qu’est-ce que tu fais dehors si tard, maman serait fâchée ! » Il observa sa sœur un instant et lui fit signe de venir avec lui. Ils marchèrent un long moment, zigzaguant au travers du champ et atterrirent finalement devant un immense arbre. Au pied de celui-ci étaient disposés différents bouquets de fleurs, quelques petites lanternes illuminaient l’endroit suspendues dans l’arbre et des cadeaux étaient accrochés aux branches, soutenus par des cordes. « C’est la fête de maman demain, je voulais lui faire un surprise. En même temps qu’à papa et toi » déclara-t-il en souriant. Les yeux de Lindy pétillaient et observaient les moindres détails de l’endroit. C’était assez loin de la maison pour que les parents ne s’en rendent pas compte, on aurait dit un arbre comme un autre. « Je peux t’aider alors ? » « Oui, si tu veux. Oh, lili… Je ne pensais pas que tu resterais si calme. » Fièrement, elle se tourna vers son aîné, un large sourire trônant sur son visage. « C’est parce que je suis courageuse, je n’ai peur de rien ! » Il y eu un long silence durant lequel il fixa la cadette Potter puis, sans prévenir, son grand-frère se mit à rire de bon cœur. « C’est ça ouais, on en reparlera plus tard… » Ils passèrent la nuit dehors, endormis l’un contre l’autre, une vieille nappe servant de couverture.